Dominic Anciano et Ray Burdis ont réalisé un film très personnel, puisqu’ils sont aussi les scénaristes, producteurs et acteurs de leur film.
Comme dans leur premier métrage « Final Cut », le style est basé sur un travail d’improvisation, les acteurs portent leur nom et le film a été tourné très rapidement... Nés à Londres Anciano et Burdis se sont employés à nous décrire les lieux et la vie des gens qui leur sont proches.
Le titre du film est évocateur des thèmes abordés, une vision satirique de la violence, de la trahison et de l’impuissance, sur fond de karaoké à la musique grinçante et au chants très pénibles.
L’humour distillé est du pur concentré de premier degré mais ne sombre jamais dans la vulgarité.
Le « délire » des réalisateurs tient la route dans la première partie du film, plutôt drôle, mais s’essouffle considérablement par la suite, pour finir de manière assez cynique.
Quelques lointains et vagues faux airs qui nous rappelle les œuvres de Guy Ritchie (Arnaques, Crimes et Botanique et Snatch) sans pouvoir supporter la comparaison, certainement à cause de personnages manquant de charisme et d’un scénario moins élaboré.
Au final le résultat n’est pas très probant, un film divertissant, sans plus…
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