Très cher frère..., adaptation d'un manga signé Ryoko Ikeda, est réalisé de main de maître par Osamu Dezaki, accompagné de son compère Akio Sugino qui assure le character design.
Rémi sans famille, l'île au trésor, ou encore Cobra, c'est lui, Dezaki, qui en est responsable. Une touche qui se reconnaît aisément, notamment ses arrêts uniques sur de magnifiques crayonnés, sur des plans, permettant de renforcer l'intensité des diverses situations se déroulant à l'écran.
La série très cher frère... se déroule dans un lycée pour filles issues de famille riche, le lycée Seiran, où nombres d'événements mouvementés vont s'y dérouler, traitant des thèmes bien plus matures que ce qu'on peut trouver chez d'autres shojos classiques:
Amours, dépendances, drogues, suicides, homosexualités...
Le récit a pour personnage principal Nanako Misono, le spectateur évolue avec elle, à travers une correspondance épistolaire qu'elle entretient avec un ancien professeur, qu'elle considère comme son frère (d'où le titre). Beaucoup de mystères règnent dans l'établissement, ils seront peu à peu dévoilés, montrant au final des personnages tourmentés, souffrant, aimant, aux personnalités très travaillés. Les personnages sont justement le point fort de cet animé, chacun ayant sa personnalité propre, mais tous sont toujours charismatiques, touchants même. Le scénario est ficelé de telle sorte qu'un suspense constant se ressent. L'ambiance est tendue la plupart du temps, mais elle nous resserve également des scènes très poignantes. Datant de 1991, l'œuvre profite d'une bonne réalisation au vu de l'âge de l'anime, sans fioritures, et où le talent de Dezaki et Sugino se déploit admirablement. Le character design est splendide, quoiqu'il puisse rebuté par l'aspect filiforme de certains protagonistes. A noter aussi de très bonnes musiques, accompagnant parfaitement les événements.
Excellent tout simplement. Une série malheureusement relativement peu connue chez nous, mais qui mérite toute votre attention, assurément.

Une image assez mauvaise, floues, et présentant quelques artefacts. Dommage, une telle série aurait mérité un meilleur traitement. Ca reste tout de même regardable.

la piste sonore japonaise en stéréo est un peu étouffée, il faut monter un peu le volume. Sinon c'est une bonne piste sonore qui s'écoute agréablement, mais rien d'exceptionnel.

On a le droit à des bandes annonces de l'éditeur Kaze.
Et l'éditeur nous propose sur 2 dvds à parts, de découvrir les 10 premiers épisodes de la série en vf, telle qu'elle a été doublé pour le passage à la TV dans le club do. La VF est tout simplement à jeter tellement elle a été édulcorée. 2 dvds que je trouve pour ma part tout à fait inutiles, si ce n'est pour montrer à quel point la censure peut détruire une oeuvre. A part ça, on a le droit à un livret intéressant,avec notamment un interview du réalisateur, mais à consulté seulement après visionnage des 39 épisodes.

On a 6 boitiers amarays qui se rangent dans un coffret en carton robuste, mais gros. Peut être aurait-il été préférable d'avoir des boitiers Slim.
Les visuels sont bien choisis. Seul reproche donc:le box qui est un peu gros.

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