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Titre
:
Nobody knows
Version :
Française
Auteur de la critique :
asiafan
Date de la critique :
19/01/2006
Cette critique a été
visitée
443 fois.
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Editeur : ARP Sélection Année de sortie au cinéma : 2004 Date de sortie du DVD : 26/05/2005 Durée du film : 141 minutes
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Résumé :
Pendant que sa mère travaille, Akira (Yuya Yagira), garçon de 12 ans, doit s'occuper de ses 3 frères et soeurs. Ces derniers, arrivés clandestinement dans le petit appartement de Tokyo, ne doivent sortir sous aucun prétexte. Un jour, leur mère les abandonne; et l'argent vient à manquer...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(10/10) |
Tout concourt dans ce film à en faire un chef-d'oeuvre:
1. le jeu des acteurs: mention spéciale aux enfants, principaux protagonistes; ils ont beau être très jeunes, ils sont impressionnants de justesse, Yuya Yagira en tête. il est parfait en aîné assurant du mieux qu'il peut sa tâche, prématurée, de chef de famille suite à la défection d'une mère insouciante (prestation parfaite de You), de pères (chaque enfant est né de père différent) fuyant leurs responsabilités et face à un monde d'adultes passifs, égoïstes, fermant les yeux pour éviter les difficultés. À noter le prix d'interprétation masculine amplement mérité, remporté par le jeune "Akira" Yagira au Festival de Cannes en 2004 (année faste quant-aux chefs-d'oeuvre asiatiques: 2046, Samaria, Le Secret des Poignards Volants, Old Boy, ...)
2. la réalisation de Kore-eda Hirokazu: cette façon de filmer au plus près des enfants en caméra portée, à la manière d'un reportage, renforce le réalisme. Une grande partie du tournage s'est faite dans l'appartement exigu; pourtant le réalisateur trouve toujours de nouveaux plans significatifs. Pas de cliché, pas de scène larmoyante à l'excès: la tragédie s'installe progressivement, inéluctable, mais le film ne verse jamais dans le pathos.
3. le fait que le film soit tiré d'un fait divers (1988) rend l'émotion plus vive et éveille notre conscience. Si cette histoire se déroule au Japon, elle n'en est pas pour autant endémique. Ce type de drame existe aussi chez nous, comme partout.
La durée peut en dissuader certains: ce long-métrage de 2h21 n'est pourtant jamais ennuyeux. Il ne fit qu'environ 150000 entrées ce qui n'est pas si mal pour un film asiatique, qui plus est n'ayant pas bénéficié d'un nombre de copies et d'une promotion démentiels à sa sortie en salles. Il méritait mieux. Inoubliable!
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
format 1.66 16/9 compatible 4/3 couleurs
La qualité de l'image est très satisfaisante. La photographie est magnifique. Le blanc domine (innocence, ...)
Les plans séquences extérieurs de jour sont très lumineux (ceux de nuit restent nets). Les rayons du soleil pénètrent jusqu'au petit appartement dans un jeu de couleurs chaudes illuminant les visages. La caméra se porte alors sur de petits détails lourds de symboles: des ongles dont le vernis s'efface, un dessin de petite fille, un piano jouet qui traîne, ...
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V.O. japonaise Dolby Digital 2.0 sous-titres français imposés
Comme pour l'image, peut-être que l'utilisation d'un appareillage plus sophistiqué qu'un simple ensemble télé/lecteur de salon par des perfectionnistes feraient ressortir quelques petits défauts? N'étant pas grand connaisseur, Je n'en ai pas décelé.
Etant donné le genre du film, il n'y avait pas lieu d'avoir des effets sonores particuliers nécessitant un format son hyper-pointu. Les voix sont bien audibles, les sous-titres toujours visibles. La musique est réussie et colle parfaitement au film. Elle n'est pas omniprésente. La chanson à la fin est très belle.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(0.5/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(1/1) |
C'est là toute la faiblesse du DVD. Le menu est simple: les choix sont alignés à droite de l'écran tandis qu'à gauche passe en boucle quelques courtes séquences du film, en musique. Outre le film biensûr, les choix sont les suivants:
-les chapitres: au nombre de 9, ils sont accompagnés d'une séquence à laquelle ils correspondent. Les titres des chapitres figurent sur l'un des volets du boîtier, à l'intérieur.
-un making-of de 7 min, sans commentaire, de quelques scènes: pas très intéressant.
-une partie bandes annonces ARP dont celle de Nobody Knows
-un lien internet qui nous envoie en fait sur le site de TF1 (purement commercial) ou sur celui de ARP où l'on peut glaner quelques infos intéressantes sur le film et quelques photos.
Bref, extrêmement décevant (euphémisme!). Un tel film aurait mérité un 2è disque: il y avait de quoi faire (un vrai making-of explicatif, des interviews, comment tourne-t-on avec des enfants, un sujet sur le fait divers et son retentissement dans la société japonaise, biofilmographies, ...!).
Mais peut-être est-ce le manque de moyens qui a réduit les suppléments au strict minimum? Dommage. Certains navets ont droit à plus de matière: rageant!
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Le boîtier (2 volets fins cartonnés sans fermeture une fois le cellophane ôté) présente au recto l'affiche du film: très belle photo des enfants assis dos au balcon, sur fond blanc immaculé. Au verso, on trouve le résumé, les critiques positives de revues de cinéma, 3 photos de 3 des enfants ainsi que les caractéristiques du DVD, le tout de bonne définition et bien agencé.
À l'intérieur le soin apporté est identique: à gauche, les chapitres, à droite le disque, entièrement sérigraphié: 3 photos sortent d'une enveloppe dessinée. Sur la photo principale posent les 4 enfants et leur mère. Les 2 autres se terminent sur le volet. La définition est excellente et les mentions légales du distributeur et de l'éditeur sont minuscules, en périphérie du disque (donc très discrètes).
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