Le Pr Peyton Westlake tente de mettre au point une peau synthétique. Mais les résultats, bien qu'encourageants, ne sont guère probants, la peau se désintégrant au bout de 99 min. Son labo est pris d'assaut par une bande de malfrats menée par le cruel Durant, venue récupérer un document laissé là par sa petite amie avocate et compromettant un promoteur immobilier véreux. .
Laissé pour mort, Westlake, atrocement défiguré, laissera éclaté sa vengeance contre Durant et ses hommes, en utilisant sa peau synthétique...
Après les désormais classiques gores que sont "Evil Dead" et sa suite, Sam Raimi eut envie de passer à autre chose. Fan de comics, il eut alors l'idée de ce "Darkman", pas directement adapté d'un comics mais s'inspirant largement de cet univers : un (anti-)héros qui se révéle sous l'effet de la rage ("Hulk"), banni de la société parce que considéré comme "monstreux" (les "X-men"), avide de vengeance contre ses bourreaux et qui finalement partira en guerre contre le crime ("Spider-Man","Batman").
Loin de tout pomper, Raimi sait aussi insuffler de nouvelles idées. L'aspect BD se ressent aussi à l'image : cadrages serrés, situations rocambolesques, séquences aux couleurs flashy - la scène de la fête foraine-, méchants caricaturaux...
La "Raimi's Touch" se retrouve d'ailleurs dans la réalisation, pour le plaisir des ses fans, qui ne manqueront pas de se rappeller "Evil Dead". D'autant plus que toute la "famille" est là : Ted Raimi et Bruce Campbell devant la caméra, Ivan Raimi au scénario et Scott Spiegel à la prod. Point de Joseph LoDuca mais Danny Elfman à la musique tout de même !
Si vous aimez les super héros non conformistes, le cinéma de Sam Raimi, ou le cinéma de genre, vous aimerez ce "Darkman" !
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