CRITIQUE DVD

L’intérêt majeur d'IDENTITY reposant entre autres sur l’interprétation des multiples détails qu’on y retrouve, il est préférable d’en dévoiler le moins possible sur le récit afin de laisser le champ libre aux spéculations du spectateur. À ce propos, ce qu’il y a d’agréable avec ce film, c’est que le second visionnage s’avère tout aussi intéressant que le premier. Tout comme USUAL SUSPECTS ou SIXIEME SENS par exemple, IDENTITY survit très bien à une relecture une fois l’énigme principale résolue. Ceci est possible grâce à un scénario étoffé et à une mise en scène efficace qui fait preuve à certains moments d’une belle originalité. Le niveau de suspense étant assez élevé, il est facile lors de la seconde écoute de se laisser prendre au jeu à nouveau tout en mettant le doigt sur les nombreux indices qui nous étaient passés sous le nez la première fois.
En résumé, IDENTITY marque le retour d’un genre cinématographique qu'Hollywood avait un peu délaissé depuis quelques années : le film d’atmosphère. Rappelant quelque peu la structure narrative de certaines œuvres d’Agatha Christie, le scénario du film nous plonge au cœur d’un mystère dont la clé nous sera révélée qu'au dénouement ultime tout à la fin.

Il s’agit d’un transfert impeccable qui ne présente aucun défaut flagrant. Le film se déroulant presque en totalité durant la nuit sous une pluie battante, il est agréable de constater que l’image reste néanmoins toujours claire et bien définie. Le niveau de détails est élevé et demeure solide ces nombreux moments sombres du film.

Une bande sonore en dolby digital pleine de surprises qui utilise avec intelligence les différentes possibilités de son format. Les moments forts du films sont alimentés par une panoplie d’effets qui donnent une belle consistance à l’environnement sonore, surtout avec cet environnement climatique chaotique. Une merveille au mixage parfait en tout point.

Un commentaire audio du réalisateur James Mangold livre quelques informations intéressantes sur la construction de l’intrigue du film.
Les scènes coupées durant un peu près 5 minutes chacunes demeurent sans grand intérêt.
La fin alternative est par contre très intéressante surtout au second visionnage du film.
A noter des comparaisons film / storyboards pour les mordus de croquis.( ce qui n'est pas mon cas...)

Boitier Amaray classique et pas de fourreau comme pour l'édition française. Par contre, le visuel de la pochette du DvD reste identique mis à part les stickers d'âge ajoutés.
La sérigraphie du disque est semblable à cette dernière.

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