Confié à Rick Fry et Woody Keith (« La fiancée de re-animator », également de Brain Yuzna ), le scénario de « Society » est l’un des plus original et des plus farfelu que le cinéma a pu engendré en matière d’épouvante. Stigmatisant l’univers fermé de la jet-set qui méprise les classes les plus modestes, leur synopsis se décompose en deux parties.
Une première montrant les personnages, leur vie, leurs ambitions, leurs vices et pose de nombreuses questions quant à leur identité.
Une deuxième, plus jouissive - se présentant sous la forme d’une terrifiante orgie - où les scénaristes prennent un malin plaisir à égratigner tous les tabous et osent montrer la décadence humaine dans son état le plus explicite (sexe, inceste), accentués par un air de musique classique envoûtant, se doublant ainsi d’une satire sociale percutante sans négliger pour autant l’horreur graphique.
Scène impressionnante en dépit du modeste budget, cette géante « partouze » est l’une des séquences les plus déjantées vues dans le genre. Conçus par Sceaming Mad George, elle est un exemple flagrant de surréalisme.
Œuvre majeure de la filmographie de Brian Yuzna, ce film est une réussite à tous points de vue – que l’on aime ou que l’on déteste.
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