Enfant du soleil, ton destin est sans pareil ....
Dès les permières mesures du générique, on se rémémore les mercredi après-midi passés à regarder ces épisodes sur Antenne2 à l'époque.
Il s'agit de l'aventure d'un petit garçon espagnol, Esteban, de ses amis Zia et Tao et du 'mercenaire' Mendosa, tous à la recherche des mythiques cités d'or Inca.
La série en 39 épisodes nous fait suivre ces personnages au XVIeme siècle du départ en Espagne jusqu'à la fin que je ne dévoilerai pas ...
A la fin de chaque épisode du dessin animé, il y a un petit documentaire de 5 minutes qui revient sur les aspects historiques et sociologique réels évoqués dans l'aventure.
Cette aventure est donc aussi un prétexte à nous replonger dans l'univers de la conquète maritime et terrestre de l'amérique du sud par les espagnols.
L'histoire a été développée par des Français, Bernard Deyries en tête, et la réalisation est japonaise.
Le scenario est passionant de bout en bout, portée par l'action qui rebondit sans cesse au point que l'on enchaine les épisodes avec frénésie. L"histoire mèle avec réussite des éléments historiques et des extrapolations sur les savoirs techniques des peuples incas.
La tension retombe néanmoins vers la fin, à partir de l'apparition des Olmèques (épisode 34-35), où le scénario a tendance à partir dans tous les sens.
Les personnages sont assez bien développés même s'ils sont peu nuancés dans leur caractère, sauf celui de Mendosa pour qui on se demande quel est son rôle réel jusqu'à la fin.
Le graphisme est lui très simple, voire simpliste, mais ne nuit pas à la qualité de la série grâce à son scenario très fouillé.
Les documentaires sont toujours intéressants et didactiques et on finit la série avec une bonne somme de connaissances sur les peuples pré-colombiens d'amérique du sud.
Ce qui est étonnant, c'est que cette série n'a pas vieillie du tout, et que adultes et enfants (dès 4 ans) actuels se trouvent facilement captivés par cette aventure.

Chaque DVD-9 (4 en tout) contient plus de 4 heures de film et 10 épisodes, autant dire que la compression des images est extrème.
Du coup, la qualité est moyenne pour les parties D.A., il y a même certains bugs de compression faisant afficher des gros pavés de couleur sur quelques épisodes.
Mais ce qui souffre le plus de cette compression, ce sont les documentaires. Certains sont quasi illisibles tant la compression lisse les parties d'images peu contrastées.

Son Dolby 2.0 avec quelques effets stéréo.

A noter que cette édition ne souffre pas de bugs de chapitrages, contrairement aux édition 6 ou 7 DVD.
Le chapitrage est même assez intelligent puisque chaque épisode est découpé en 5 chapitres : générique début - 1ere partie épisode - 2ème partie - documentaire - générique fin.
Cela permet aisément de sauter les génériques lorsqu'on enchaine les épisodes.
Les menus de DVD proposent une image fixe avec la liste des numéros des épidodes sans aucune autre indication, et comme les jaquettes proposent un résumé de chaque épisode mais sans les numéros, la navigation est galère.
Aucun bonus dans cette édition.

Le coffret carton adopte un visuel qui ne correspond pas du tout au style graphique de la série, on se demande d'où il sort.
Chacun des 4 DVD est dans un boitier Amaray avec une pochette mettant en avant un personnage différent pour chaque DVD, cette fois bien dans le style graphique de la série. Au dos de chaque boitier on retrouve un résumé de chaque épisode présent sur le disque.
On retrouve sur le disque le même personnage que sur la pochette, toutes les sérigraphies sont monochrome gris.

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