Les pratiques extrêmes et les blessures d'un corps déshonoré par les mutilations reflètent les plaies morales béantes de ces amants. Cependant, le recours de ces malheureux êtres gavés d'humiliations à de pitoyables moyens pour trouver le plaisir n'inspire ni dégoût, ni gêne. En effet, à travers la honte, une grandeur subsiste, celle de leur pauvre passion, boulversante. Libérée des courtoisies niaises des amours conventionnelles, celle-ci nous rappelle, parfois avec humour, que notre corps nous appartient, quoi qu'il arrive.
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