Prenez les ingrédients suivants : 2 policiers que tout oppose (l'un est de Paris, l'autre de Marseille), des courses de voiture, une vague trame policière qui tient à peine debout, des jolies pépés (Ah Noémie Lenoir !) et filmez le tout sur fond de canebière et vous obtenez : un ersatz de Taxi, un cocktail fait d'un curieux mélange des Ripoux et du Marginal... bref un film qui se cherche et qui à trop vouloir s'inspirer de ses frères aînés n'arrive pas à trouver son identité.
Parce que le problème est là : Gomez et Tavares n'est pas un mauvais film mais c'est un film avec un scénario que l'on a déjà vu cent fois au cinéma avec des ficelles usées jusqu'à la corde : les deux personnages principaux qui ne peuvent pas se voir (au début cela va de soi et qui fait le ressort comique du film), la traditionnelle course poursuite.... faisant qu'à la fin ce film est une soupe indigeste qui ne ressemble à rien.
C'est assez dommage car les interprétations de Stomy Bugsy et de Titoff sont remarquables (on sent qu'ils se sont faits plaisir), mais la fadeur et la convenance du scénar viennent un peu tout gâcher.
Le public ne s'y est pas trompé puisqu'avec moins d'un million d'entrées on ne peut pas parler de véritable réussite compte tenu des images que l'on a à l'écran (cascades notamment).
Pas si facile que ça de faire du cinéma populaire.
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