Prenez Peter Weller, Jeff Goldblum, Christopher Lloyd et bien d'autres, habillez-les de costumes excentriques et demandez-leur d'incarner des scientifiques joueurs de guitare électrique et héros de bande-dessinée sauveurs de l'humanité. Secouez le shaker bien fort et vous obtiendrez un film débridé et bon enfant, un peu rock, un peu science-fiction, très parodique et qui ne dépareillerait pas la décoration d'une boîte psychédélique... Bref, on accroche, ou on décroche. Cela faisait un bon moment qu'était attendue la sortie en DVD de ce morceau de loufoquerie échevelée très typée années 80 et je n'ai pas été déçu de l'édition, d'assez bonne facture et porteuse d'un "non-message" très rafraichissant à une époque où toutes les productions - et surtout les plus mauvaises - tentent de se faire passer pour "Ainsi parlait Zarathoustra", au carré. A regarder pour se distraire et rien d'autre: sentiment agréable, comme une boisson bien fraîche en plein été torride.

Format 2.35 anamorphique de bonne qualité, offrant des couleurs bien vives et une image nettoyée sans grands défauts notables même sur grand écran, mis à part de petites faiblessses de compression ici ou là dans les sombres et un petit grain pas vraiment désagréable. Ceci dit, pour un film qui a déjà près de 20 ans, le résultat est plus qu'acceptable.

Dolby Digital 2.0 en français, 5.1 en anglais. La version originale est sans conteste plus riche, mais la version française s'en tire plutôt honorablement sur home-cinéma. Enfin, notons la présence de quatre langues en audio et d'une dizaine de langues en sous-titres.

Pas de bonus (sur l'édition dont je dispose, du moins) hormis la bande-annonce, c'est un peu court...

Visuel de jaquette tout à fait dans le ton du film: un joyeux bazar très coloré et empreint d'une atmosphère hybride années 50- années 80. Pour ce qui est de la sécrigraphie, elle présente jusqu'au rond central une vue de l'espace (dans de jolis tons bleus et violets), sur laquelle se détache au premier plan la voiture à réaction de Buckaroo. Une belle sérigraphie hélas un peu gâchée par la présence pour le moins parasite de trois logos de mentions légales, du logo de la MGM et d'autres mini-logos et mentions annexes. Pourquoi la loi ne peut-elle prévoir des mentions légales de plus petit format ? Serait-ce parce-que ceux qui font les lois, sont trop vieux pour pouvoir discerner de plus discrets avertissements ?

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