CRITIQUE DVD

Plus de 10 ans après sa sortie revoir le film de Cameron revient à se prendre une monstrueuse claque dans la gueule. Car non content de n'avoir pas pris une ride, Terminator 2 reste LA référence ultime dans le genre pourtant en perpétuelle évolution du cinéma d'action. Avec des effets spéciaux qui dépassent l'entendement et un rythme proprement diabolique, les séquences d'anthologies (le premier duel entre Scharwsie et le T 1000, l'hôpital psychiatrique, l'explosion nucléaire...) s'enchainent avec une rapidité époustouflante. Rien que les premières images montrant la guerre entre l'Homme et la machine reste graver à jamais dans les mémoires. On n'oublie pas non plus que le film a été réalisé à une époque où les images de synthèse n'étaient pas encore monnaie courante dans le cinéma Hollywoodien. A ce titre, les multiples transformations du T 1000 tiennent du miracle pour l'époque. Face à ce spectacle pyrotechnique d'une force et d'une virtuosité incroyables, on reste souvent sans voix et on reconsidère au final les mérites de la génération après Cameron ancien directeur de la photo ou ancien clippeur (Michael Bay, Jan de Bont, Simon West) qui ont beaucoup imité le maitre sans jamais l'égaler car James Cameron a un autre mérite qui le distingue de ces techniciens doués : il sait raconter une histoire et créer des intrigues riches de sens.

En effet, sous ces allures de divertissement spectacle, Terminator 2 est également une mise en garde contre la folie de l'humanité où point derrière une fin faussement optimiste, une vision de l'Homme assez négative. La morale reste édifiante : pas de destin. Nous sommes ce que l'on veut être et nous pouvons faire que le monde apocalyptique de T 2 reste dans le domaine de la fiction.

Parfaitement identique à l'édition précédente dite "ultimate". On y trouve donc une qualité d'image vraiment magnifique même dans les scènes sombres. Reste que la définition semble plus belle sur la Director's cut que sur la version cinéma. Il semble également qu'il y a moins de défautes de pellicules (petites tâches). Rein de grave cependant et tout cela tient du chipotage pour les yeux très excercés. 2.35 cinémascope et 16/9.

Sur la version cinéma : VO ET VF 5.1 ! Enfin car la précédente édition ne présentait qu'une VF dolby surround certes excellente mais dépassée. La VF -et c'est curieux- propose un mixage plus puissant et plus agressif que la VO qui reste excellente.

Sur la director's cut : VO DTS, VO 5.1 EX. Alors là, on passe aux choses sérieuses avec une dynamique furieuse et un mixage globalement meurtrier pour toutes les installations dignes de ce nom. Les scènes d'action s'enchainent et votre caisson de basse risque de rendre l'âme. Ecoutez le bruit du flingue de Scharwsie et vous m'en direz des nouvelles. Top son : une explosion nucléaire qui tuera tous vos voisins.

Cette édition définitive propose une pléthores de bonus qu'il serait déraisonnable de citer exhaustivement : des documentaires qui mettent en avant les aspects techniques les plus complexes d'un film révolutionnaire sur bien des aspects. On y trouve également toutes les bandes annonces dans des qualités techniques décevantes (pas de 16/9, pas de 5.1). Le morceau conséquent de cette édition où en tout sa grande originalité en comparaison de la précédente réside dans le documentaire sur James Cameron présent sur le quatrième DVD. Celui-ci reste consensuel et ne nous permet pas d'avoir de révélations stupéfiantes. De plus, ce docu est passé sur le cable plus d'une fois.

Mais, au regard de la richesse de cette édition, il reste difficile de ne pas franchir le pas de l'achat.
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Un packaging esthétique et épais en 3 D (avec des visuels qui se transforment selon l'angle) cachant un... double boitier aramay classique. Plutôt étrange, on s'attendait à un digipack.

Le plus marquant réside dans une bourde qui parait incompréhensible. ATTENTION DONC : sur mon exemplaire et sur celui d'un ami, les sérigraphies sont fausses. Insérez le disque Director's cut et vous aurez le disque bonus. Insérez le disque Director's cut et vous aurez la version normale... Insensé ! Est-ce que cette bourde est présente sur tous les exemplaires ? En tout cas, voilà une belle gaffe.
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