Pour commencer il faut souligner que la version zone 2 surpasse aisément la version zone 1.
Avec un petit budget de 23 MF ( petit pour les maisons de productions Américaines) cela devient un incontournable des grands classiques de Science-Fifction.
Certain penserons que le scénario n’a rien d’original et qu'il a même un air de déja vu mais ce film mérite le titre de grand film aussi bien que par les trouvailles visuelles inventives, le soin particulier apporté à la photo et à certains angles de caméra.
Ce film convient tous aussi bien aux amateurs de fantastique limite gore que pour un très large public néamoint avertit. Les créatures sont horrible à souhait même si il est vrai que l'on a rarement vu des créatures fondre sur leur proie aussi rapidement. Le film, sans faire réellement très peur (certaines séquences bien stressantes tout de même) tient facilement en haleineet chose rare, offre un éventail de personnages et de psychologie plus crédibles que les habituels productions du genre

Un zone 2 absolument incontournable..

Pitch black possède un panel imprésionnant de photos les plus variées qu’il nous ait été donné de voir.
Entre la gestion des couleurs, de la sur et sous-exposition de certains plans, l’utilisation de filtres spéciaux, la déformation de l’image on en prend plein les yeux dans la première partie du film.
Sa réussite constitue donc un tour de force qui mérite de chaleureuses félicitations. L’image est tout bonnement suberbe.
Le plus fort reste encore le respect quasi miraculeux de la colorimétrie. Il faut dire que toute la palette des couleurs y passe et ce sans aucune nuance (d’un jaune agressif à un bleu gris très étrange en passant par un saisissant vert électrique).

Impossible de passer sous silence l’autre immense réussite du DVD : la gestion du contraste. Tout la trame de Pitch black tourne autour du noir et il aurait été dommageable que les scènes nocturnes (toute la deuxième partie du film) ne bénéficient pas d’un contraste probant. Mission accomplie avec des noirs profonds (toutefois un peu plus en retrait que sur le zone 1) et ce sans aucune perte dans la visibilité des scènes.


[ Voir le Top Image pour ce DVD ]

La piste DTS surpasse allégrement la piste DD 5.1.

Il faut donc se faire une raison. Heureusement, les deux mixages 5.1 présents sur le disque reproduisent fidèlement la très percutante bande son du film. Dès la séquence d’ouverture le ton est donné. La répartition des canaux fait des miracles tant au niveau de la précision que dans la multiplication d’effets souvent fulgurants. Tout au long du film, on retrouve également avec bonheur une dynamique et des basses tonitruantes (les attaques des créatures étant à ce sujet de sacrés moments d’anthologie).

Les suppléments de Pitch black déçoivent fortement. Il faut dire que l’éditeur n’a pas daigné faire le moindre effort.

Tout d’abord, les menus fixes sont plutôt bâclés avec comme seule véritable accroche la musique (stressante) du film et surtout, il n’y a aucune traduction tout est en anglais.

Le premier bonus est une grosse blague : le making of n’est qu’une vulgaire promo de 4’ 43 en VOST où l’on voit quasiment aucune image du tournage et seulement deux ou trois interventions des comédiens. Sans intérêt.

Les commentaires audio (non sous-titrés, chose très rare chez Gaumont) sont dans leur ensemble ennuyeux et il vous faudra beaucoup de courage pour tenir jusqu’au bout tant le manque d’enthousiasme des participants se fait sentir.
Le document Raveworld pitch black event est aussi surprenant qu’inutile. Il nous plonge pendant vingt minutes dans l’univers des rave parties où la techno est roi. Au début de ce bonus, une explication est donnée pour faire le lien avec Pitch black. Après l’avoir lu plusieurs fois, on est toujours autant perplexe sur son utilité. Le reste est, on ne peut plus classique avec les bandes-annonces, dommage que cette édition n’ait pas été plus soignée.

Critique Visuel : Néant!!! Pour un si bon film aucun effort n'a été fait aussi bien sur la pochette que la sérigraphie.