L'image est très belle. Les couleurs sont chaudes. Les gros plans sur Joe sont magnifiques. C'est un véritable hymne à l'esthétique du corps en général et au corps de l'homme libéré en particulier. Les regards crevent l'écran. C'est un film dont l'image n'a pas pris une seule ride et dont la beauté frappe avant tout.
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Le son donne un rythme au film. On devrait parler plus du bruit que du son mais en fait on se rend compte que volontairement il a été enregistré comme celà.
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Une scène coupée indispensable à voir est livrée puis, et à ne pas rater, la même scène avec un commentaire du réalisateur qui en réalité porte sur tout le film et qui aide à la compréhension. Un mini film sur 1968 très bien fait replace Flesh dans son contexte culturel et politique. Plus surprenant un film muet de 1965 dont l'intérêt est moindre a été ajouté et qui n'a rien à voir avec Flesh si ce n'est son réalisateur.
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Superbe pochette. Avec son noir et blanc on croirait que le film l'est aussi. Et bien non, la pochette contraste avec le film couleur tout en y renvoyant. Elle est très recherchée et très complète dans ses commentaires. Et en plus on ne s'y perd pas en la lisant.
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