Amateur de cinéma vérité vous allez être gaté, dans ce film documentaire Mickaël Moore se sert de sa caméra pour révéler au monde l'autre visage des Etats-Unis, celui du soit disant patriotisme et de l'amour du prochain mais qui en contre partis laisse la prolifération des armes à feu augmenter aux Etats-Unis malgrés la dizaine de millier de morts qu'elles engendrent par an.
Ce film a été tourné sous forme de quête de vérité éssayant de trouver une réponse à la question : pour quelle raison les américains s'entretuent-t-ils ?
Il nous permmet de rencontrer ce qui se fait de mieux dans l'expressionnisme beauf Américain.
Une des scènes lse plus marquante reste la rencontre avec un homme autrefois suspecté d'avoir eu des liens avec les commanditaires de l'attentat d'un bâtiment fédéral qui a fait plus de 150 victimes, s'exprimer devant la caméra de Moore et ou à la question "Votre combat pour la liberté est certainement louable, mais ne serait-il pas plus fondé de le mener sans armes en prônant la non violence, comme Gandhi par exemple, plutôt que de tout le temps se préparer à une hypothétique guerre civile avec un flingue dans chaque main ?". En plus de s'offusquer de cette suggestion qui le conduirait à se débarrasser de sa collection de 44 magnum, le bonhomme balance un héroïque : "Gandhi ? Mais je ne connais pas ce monsieur !". Et des moments comme celui là, il y en a des tonnes dans Bowling For Columbine.
. Tout le monde en prend pour son grade, les miliciens, Bush, la NRA (National Rifle Association) et enfin en "topping", le patron de cette association, Moïse en personne : Charlton Heston. Le final où le réalisateur pousse le comédien dans ses derniers retranchements est tout simplement terrifiant, mais aussi diablement efficace.
Le portrait est si désastreux qu'on en viendrait presque à se demander si ce fouteur de troubles est américain ! Comment expliquer autrement ce véritable torpillage intégral du système américain auquel se livre ce génial roublard qu'est Michael Moore ? Citoyens irresponsables (« Si on cherche à pénétrer chez moi, j'me pose pas de questions, je tire d'abord et j'appelle les flics après ! »), fabricants et vendeurs d'armes qui ne comptent qu'en dollars rentrant (en oubliant les victimes sortantes), amplification du phénomène par les médias qui ne comptent, elles, qu'en termes d'audience (et donc encore une fois d'argent) et bien entendu élus qui se contentent de compatir à la douleur des victimes en oubliant de mentionner que quelques heures avant ledit massacre de Columbine, les forces armées américaines venaient d'effectuer l'un des bombardements les plus intensifs qui soit au Kosovo, soufflant au passage (et par erreur ?) une église et une école maternelle.
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