Un honnête travailleur, courageux à l'ouvrage et bon père de famille, se voit injustement renvoyé sur un malentendu par le propriétaire de la société pour laquelle a sué des années durant. Le licencié est un blanc plutôt pauvre (John Travolta), le PDG, un noir très fortuné (Henry Belafonte)... Voici une oeuvre qui pose des questions sur les relations humaines, les préjugés sociaux et raciaux (dans les deux sens du champ d'application) et sur les apparences, moteur de la raison commune. Ici, presque pas de cri, relativement peu de violence sinon de situation, car on ne cherche pas à choquer pour choquer mais à faire réfléchir. Toutes les questions posées sont-elles les bonnes ? Que chacun décide pour lui-même, mais il n'en reste pas moins que cette oeuvre est très bien menée, et qu'elle ne manquera pas d'atteindre son but, à savoir réveiller pour un moment du moins, la conscience des hommes modernes.

Un format 1.85 anamorphique pour une image très correcte mais assez granuleuse. Les couleurs sont quant à elles assez stables malgré de petites faiblesses ponctuelles.

DPL 2.0 en V.F & V.O. Bonne qualité générale, dialogues clairs et bon équilibre musique/bruitages.

Le menu est simple mais assez décoratif avec des effets de mise en page agréables jouant sur le noir et sur le blanc. Autrement, nous disposons des bonus suivants: bande-annonce, filmographie, et une séquence "interviews" pour ceux qui veulent connaitre le point de vue du producteur, du réalisateur et des acteurs sur cette critique sociale.

Jaquette simple mais assez expressive avec le visage de J. Travolta en gros disposé sur un fond moitié noir, moitié blanc: référence au rapport "blancs contre noirs" décrit dans l'intrigue, mais aussi évocation du combat intérieur du bien contre le mal... La galette est pour sa part moins parlante comme toujours chez Aventi: pas de décoration, une simple couche blanche ornée d'un titre en typo standard.