Fans de Chuck Norris, passez votre chemin, le film que vous vous apprêtez à acheter ou à regarder ne sera pas fait pour vous plaire. Le scénario est tiré par les cheveux, les acteurs jouent faux, les effets spéciaux sont plus que limités, tout ça sent l'hollywoodien à petit budget. L'idée qui a peut-être pu paraître originale à l'époque, est usée jusqu'à la trame avec 10 ans de recul et le visionage de la bonne demie-douzaine de films traitant de la survenue d'un antéchrist, qui ont fleurit aux alentours du passage à l'An 2000. Ici, rien ne rattrape la sauce, une mayonnaise qui a du mal à monter, pour s'effondrer sur elle-même au final. Chuck Norris, ou l'histoire d'un talent gâché, du moins dans des productions comme celle-ci.

1.77 anamorphique de qualité très moyenne, le grain et la compression erratique donnent tout à fait le sentiment que l'on visionne un téléfilm à moyen budget, mais rien n'empêche d'améliorer tout ça en enlevant ses lunettes, car rien de tel pour lisser les petits défauts.

V.F: 1.0 et V.O: 2.0 Croyez-vous que 1.0 + 2.0 fassent 3? J'ai pour ma part une autre règle de calcul: 1/2= 0.5, et encore je suis bon prince.

Menu et interactivité d'un simplisme avancé, bonus à reculons: bande-annonce et filmographie de C. Norris.

Une jaquette en photo-montage pot-pourri, c'est à croire qu'on l'a conçu afin de faire couleur locale sur un rayon de supermarché. La sérigraphie de la galette est quant à elle inexistante: face blanche unie marquée d'un titre en typo standard et de deux petits logos, le tout à l'encre noire... pour en broyer si on a payé ce DVD plus de 3 euros.

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