Une fois n'est pas coutume, ce film de Steven Seagal n'est pas une production Warner mais 20th Century Fox. A part cela, S. Seagal est pareil à lui-même, cassant et même cruel à ses heures: rien de tel qu'une bonne giclée d'hémoglobine pour se défouler... Dans cette aventure trépidante, il incarne un policier (!) aux méthodes pour le moins personnelles et musclées, qui doit affronter une bande de trafiquants de drogue venus de Jamaïque. Le problème, c'est qu'ils sont totalement fanatisés par un chef au charisme inquiétant, Screwface, un chef de meute sanguinaire qui pratique activement le vaudou contre ses ennemis, au premier rang desquels se situent Seagal et sa famille... Or Seagal, comme vous le connaissez, il ne faut pas le chercher, et surtout ne pas s'en prendre à sa famille sinon... Vous devinez la suite, mais comme cette affaire n'est pas du Sherlock Holmes, ne manquez surtout pas l'action qui va avec, ce serait vraiment dommage...

Format 2.35 anamorphique agréable, mais un poil en dessous de ce que la Warner a l'habitude de faire pour les films de S. Seagal. Un peu de grain et quelques faiblesses dans les sombres, mais rien de bien génant.

Dolby PL 2.0 en français, anglais et italien. Les dialogues sont clairs et les bruitages correctement rendus, c'est honnête mais c'est aussi un minimum pour un film d'à peine plus de 10 ans.

Les pages du menu sont très graphiques mais en anglais seulement. Leur interactvité est limitée, de même que les bonus se limitent à la seule bande-annonce, le minimum syndicale en quelque-sorte.

Jolie jaquette assez graphique également. Le verso est un peu moins réussi que le recto, mais il est facile à lire, les spécifications techniques du DVD y étant clairement indiquées. La sérigraphie de la galette est simple mais de bon goût: on y voit Steven Seagal pointant son arme dans notre direction en demi-tons photographiques noirs sur applat rouge-sang, avec quelques touches de blanc uniquement pour un mot du titre et quelques toutes petites mentions légales circulaires. Ce n'est pas du Michel Ange, mais c'est quand même esthétique, et parlant sur ce que sera l'histoire.

• Liste des autres critiques de ce film

• Liste des autres critiques de Le Haricot Masqué

• Critiquer ce film