Mortal Kombat est sans nul doute la meilleure transposition d'un jeu-vidéo au cinéma, exercice pour le moins hasardeux et maintes fois suivi d'échecs cuisants, pour ne pas dire humiliants tant pour les acteurs que pour la production. Ici, bien que l'action se déroule dans un monde totalement imaginaire, les acteurs se prêtent bien au jeu sans excès grimaciers et sans croire que leur devoir est d'en rajouter une couche afin de bien nous rappeler à chaque instant que le film est tiré d'un jeu vidéo. Les scènes d'action sont, elles, très valables, les effets spéciaux souvent étonnants, l'aventure quoiqu'extrêmement simple ne lasse pas: un vrai film d'action au final, et en deux mots, une bonne surprise.

Une image en 1.85 anamorphique assez précise excepté lors de certaines séquences sombres où un certain grain apparaît sans gros dégâts quand même, nous sommes encore dans une qualité nettement supérieure à celle de la vidéo traditionnelle.

Un vrai 14 juillet auditif: le DD 5.1 en V.F et en V.O n'est pas près de débrayer, ce qui n'est pas un mal après avoir soupé toute la semaine de la superbe télédiffusion nationale tristement monophonique. Maintenant, prenez-y bien garde, il faut bien choisir votre heure pour visionner ce film, autrement, il se pourrait bien que nos amis les gendarmes s'invitent chez vous en fin de séance...

La présentation générale et l'esthétique des pages de menu sont très travaillées, et c'est un réel plaisir de voir s'afficher les marques graphiques du jeu devenu film, sur grand-écran.
Au rayon des bonus, notons la présence de bandes-annonces en V.F et en V.O, une séquence "coulisses du tournage" en V.F, et un supplément sur les combattants que vous verrez évoluer à l'écran.

Belle jaquette qui ne fait pas trop kitsch, ce qui est toujours à craindre avec les adaptations de jeux-vidéo. Le visuel du boitier est repris pour la sérigraphie de la galette, une sérigraphie soignée et très colorée. On n'est pas dans le grand-art, mais tout ça tient bien la route.