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A l'instar des dernières oeuvres de Mocky, 13 french street pâtit de défauts récurrents ces derniers temps chez notre célèbre cinéaste va-t'en-guerre : une photographie proche d'un téléfilm, un enchaînement de scènes qui n'est pas top et une distribution relativement inégale.
Ces réserves étant évoquées, 13 french street constitue malgré tout un film tout à fait honorable. Il s'agit d'une sorte de film noir. Comme dans les films américains de la grande époque, on retrouve la femme fatale, une femme vénéneuse à souhait qui est là pour faire perdre la tête au principal protagoniste. Dans ce rôle, on peut compter sur une excellente Nancy Tate qui n'hésite pas à faire du charme et à se dénuder pour rendre fou d'amour l'ami de son mari dans ce film, joué par un moins convaincant Thierry Fremont. Dans ce long métrage où il est forcément question d'argent, le rôle du mari est tenu par un Tom Novembre qui est plutôt bon.
Signalons que 13 french street n'est pas un scénario original de Mocky. Il s'agit de l'adaptation d'un roman de Gil Brewer.
Le film joue beaucoup sur le triangle Thierry Fremont - Nancy Tate et Tom Novembre. Sans conteste, c'est l'interprétation de Nancy Tate qui retient l'attention et qui donne envie au spectateur d'en savoir plus, et ce jusqu'au bout. Malgré un scénario relativement attendu, il y a tout de même un certain suspense, puisque jusqu'à la fin, on se demande bien comment tout cela va se terminer.
A noter que l'actrice Léa Seydoux, très en vogue actuellement, a droit à un tout petit rôle dans le film.
En synthèse, 13 french street est un film noir correct, même s'il n'est pas exempt de défauts.
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