L'arrivé d'Alberto Cavalcanti aux studios Ealing en Angleterre va soudain propulser la qualité des films de ce studio sans grand prestige. Originaire du Brésil, ce réalisateur va merveilleusement croquer le caractère flegmatique des anglais et surement le fait qu'il soit étranger lui donne un recul de l'image britannique qu'il n'hésite pas à caricaturer jusqu'à l'extrême dans ce film allant même rendre ces héros anglais ridicules face à l'ennemi allemand. (Une leçon que Gérard Oury reprendra pour sa "Grande vadrouille"). Tourné en 1942 en pleine guerre, le film, précisons le, est une pure fiction, alors qu'il est narré comme s'il commençait après la guerre. La bataille de Bramley End n'a évidement jamais existée et le film avait comme but propagandiste de réveiller la vigilance des citoyens anglais. Bien que fort drôle et plutôt réussit, le film n'eut que peu de succès à sa sortie.
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