Auteur d'un premier film, Run bitch run qui n'était pas piqué des hannetons, Joseph Guzman continue dans la même voie, à savoir le film d'exploitation qui prend pour référence les films des années 70 où tout semblait permis et possible. Le film égratigne sérieusement la religion (il est même carrément blasphématoire et est donc à déconseiller à certaines personnes qui pourraient s'offusquer des propos et agissements dans le film) entre des prêtres pourris et des nonnes lesbiennes. Dans le style film de vengeance, on assiste à une nonne qui été droguée et violée qui se venge en tuant tout un tas de voyous aux trognes particulièrement caractéristiques. Comme dans son long métrage précédent, Joseph Guzman s'en donne à cœur joie, livrant un film qui exploite à fond le filon « sexe et violence ». La plupart des filles que l'on voit dans le film sont plutôt jolies et les séquences violentes sont nombreuses, même si elles sont moins rudes que dans Run bitch run.
Les défauts du film restent les mêmes que le film précédent du réalisateur : les raccords se font parfois un peu à l'arrach' et les acteurs en font des tonnes, même si ce dernier point n'est pas spécialement gênant dans un tel film qui joue ouvertement la carte de l'excès.
Voilà donc un film d'exploitation sympathique dans l'ensemble, même s'il comporte plusieurs défauts.
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