Bon film, même si on peut relever quelques maladresses, liées au modèle qu'est Wall Street et la première expérience en tant que réalisateur que représente ce film. Je le recommande cependant pour le jeu des acteurs (en tête Giovanni Gibbisi, le frère de Phoebe dans Friends et la star montante Vin "Pitch black - xXx - Fast and Furious" Diesel). L'histoire : pour faire plaisir à son père, Stuart est rentré à la fac. Mais son but est de gagner de l'argent, beaucoup d'argent. Alors il lache les études et ouvre un casino privé, chez lui, où il accueille les jeunes de son quartier à passer leurs soirées. Un ami de jeunesse lui propose alors de rentrer chez JT Marlin, boîte de courtiers aux dents longues, dont le leitmotiv est "vous allez gagner votre premier million de dollars dans les 6 mois" martellé par un Ben Affleck en très grande forme. C'est alors que les ennuis commencent...

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Belle image, sans que des décors particuliers, naturels ou studio, n'aient été reproduits. Dans la moyenne normale des DVD actuels.

Bande son orientée musicalement Rap. Sans effet sonore particulier, le film se passant essentiellement dans une salle où des traders téléphonent toute la journée.

Je n'ai pas regardé les bonus, sachez qu'il y a un petit making of, une BA, peut être un commentaire audio. Mais l'intérêt du film n'est pas là. En effet, alors que le modèle de ces courtiers est le grand Michael Douglas dans le Wall Street d'Oliver Stone, on comprend qu'il s'agit aussi du modèle du réalisateur. On change de décennie mais le message est toujours le même : la banque gagne toujours. En effet, en Bourse, on parie sur la hausse, la baisse, on risque ses économies, on joue parcequ'on rêve de la culbute, on perd parcequ'on a rêver trop haut, mais la banque encaisse quoi qu'il arrive, par ses comm, par son rôle d'intermédiaire, de conseiller...

Visuellement, on voit qu'on a affaire à un film sur Wall Street et la bourse. Sont mis en avant les acteurs clé du film, mais il faudra retrouner le boîtier pour voir Ben Affleck. Il est vrai que ce dernier apparait en guest, jouant le rôle d'un super vendeur, un peu comme Tom Cruise en prédicateur dans le Magnolia de PT Anderson. La jaquette rappelle (encore) Wall Street mais si on peut préférer Gibbisi à Charlie Sheen, aucun acteur du générique ne peut rivaliser avec Micheal Douglas.