L'image est parfaite, les effets spéciaux très réussis, les clins d'oeils aux références de la SF (trop ?) nombreux. Le seul trucage raté est celui du jouet télécommandé qu'on voit dès qu'on arrive sur Mars, qui fait ses relevés. Par contre leur ordinateur plaqué sur leur bras droit est génial.
|
Le son est parfait. Dolby Digital 5.1, en VF. Mais plus que les effets sonores, présents et nombreux au demeurant, j'ai été submergé par la musique d'Ennio Morricone. Oui, le papa des thèmes des Il était une fois..., du Bon la Brute et le Truand de Sergio Léone et du Mission de Roland Joffé. En fait, étant fan de De Palma, je me suis offert un CD intitulé The Director's Cuts (Universal music) qui reprend les thèmes musicaux de ses films et j'ai découvert la musique de Mission to Mars avant le film...
[ Voir
le Top Son pour ce DVD ]
|
Niveau bonus, passez votre chemin. N'étant à l'heure actuelle pas fana des commentaires audio non sous-titrés, j'ai laissé tomber la BA présente sur le DVD. Je profite donc de cet espace pour revenir sur les clins d'oeil de M. de Palma aux maîtres de la SF, notamment Kubrick pour le déplacement au sein du vaisseau dans le cercle d'apesanteur, Zemeckis pour le dénouement "qu'ont-ils fumé" même si celui inspiré de Carl Sagan avait eu le temps de nous tenir en haleine avec près de 3h de film alors de De Palma ne bénéficie que 1h45, et bien sur les différents Star Trek pour leur côté "vous ne comprenez pas ce que nous faisons, nous non plus d'ailleurs" quand ils nous baladent dans leurs explications "techniques" pour se sortir de leurs mauvais pas.
|
Honnêtement, la pochette de la VB n'est pas terrible. Une photo qui évoque Mars, les têtes de Gary Sinise et Tim Robbins au-dessus, pas très vendeur tout çà. La photo du (mauvais) film Planète Rouge y ressemble beaucoup aussi. D'ailleurs c'est le gros reproche qu'on peut faire à Mission to Mars : on ne sait pas trop ce qu'on va voir (Alien(s) ?, Planète interdite ?, Contact ?, Ghosts of Mars ?, Planète hurlante ?, 2001 ?) et une fois le film terminé, on ne sait toujours pas ce qu'on a vu. Comme si Brian de Palma voulait suggérer quelque chose (à la Kubrick ?) mais s'embourbait dans les contraintes US des films commerciaux avec sa dose d'action, de suspense, d'horreur et de bons sentiments, mais qu'il baclait la fin pour tenir dans les sacrosaintes 100 minutes réglementaires et apporter sa pierre à l'édifice SF.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
|