|
|
Titre
:
Rue de la violence
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
12/06/2011
Cette critique a été
visitée
105 fois.
|
Editeur : Neo Publishing Année de sortie au cinéma : 1973 Date de sortie du DVD : 05/06/2006 Durée du film : 110 minutes
|
|
|
|
Résumé :
Un flic, parmi les plus durs de sa brigade, est réprimandé à la suite d'une échaufourrée lors d'un transport de prisonniers. Peu de temps après, son supérieur, avec lequel il s'entend bien, se fait descendre en pleine rue. Il décide donc de mener sa propre enquête et de faire justice à armes égales avec des tueurs sans limites.
|
|
|
|
Avis
Artistique |
|
Avis
sur le film : |
(8/10) |
Efficacement mis en scène en 1973 par Sergio Martino, réalisateur capable de faire aussi bien des giallo de qualité (La queue du scorpion, Torso) que des films beaucoup moins ambitieux (Le continent des hommes-poissons mais surtout le nanar 2019, après la chute de New York), Rue de la violence est un pur polar italien des années 70 qui décrit parfaitement, au même titre que d'autres films du même genre la société italienne déliquescente des années 1970 (le film prend comme base un événement célèbre de l'époque, à savoir le meurtre du commissaire Calabresi) qui vit dans la peur du terrorisme (l’ombre des Brigades Rouges plane toujours) et dans un climat d’insécurité permanent. Entre une population marquée par la terreur, le fossé toujours plus grand se creusant entre les riches et les pauvres et le manque de moyens mis à la disposition des services de police, l’Italie des seventies est en proie au chaos et la cible privilégiée du banditisme qui profite de cette situation instable. Comme dans la majorité des polars italiens de l’époque, le commissaire de police ambigu interprété par un Luc Merenda - qui s'est fait connaître par ce film - monolithique (c’est un véritable bloc sans émotion, une machine qui va toujours de l’avant) emploie des méthodes très musclées pour arriver à ses fins et toujours à la limite de la légalité. Le tableau assez noir dressé par le cinéaste donne lieu à une succession de scènes de violence où l'on a droit à une scène d'évasion ferroviaire bien marquante ; à des morts en pagaille ; à des courses-poursuites et à des scènes de braquage. Au final, Rue de la violence constitue un polar musclé très efficace et mené à un rythme effréné, bercé par une bande-son délicieusement seventies, qui ravira sans aucun doute les amateurs du genre.
|
|
|
|
|
Commentaires concernant cette critique
|
il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique
si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous
|
|
|
|
|
Revenir
à la page d'accueil de la rubrique critique -
|