CRITIQUE DVD

Quelques années avant Very Bad Things, il y eu l'ultime souper (déjà avec Cameron Diaz).
Le principe est simple : si par le plus grand des hasard tu te retrouvais en 1909 en Autriche en train de déjeuner avec un jeune caporal prénommé Adolf, que ferais-tu ? Faut-il tuer un homme pour en sauver des millions ?
Partant de cette question (à laquelle ils répondent "oui" à l'unanimité), nos personnages vont décider de tuer le mal à la racine : il suffit d'inviter à diner tout ce qu'il y a de plus facho, réac ou conservateur et si l'invité ne change pas d'avis d'ici la fin du repas, il suffira de l'empoisonner pour le dessert...!
L'ultime souper est un habile cocktail d'humour noir, de polar, mais aussi et surtout de réflexion sur l'intolérance en général.
A force de jouer avec le feu, on risque de se brûler et nos personnages l'apprendront à leurs dépens. Le repas avec celui qu'ils considèrent comme le mal absolu ne risque-t-il pas de devenir leur ultimle souper à eux ?

Sans défaut majeur, elle ne présente pas non plus d'immenses qualités : les contrastes manquent un peu de profondeur et les couleurs restent un peu ternes.

Le Dolby surround en VO et VF est bien équilibré. C'est correct et dans la norme, pour un film essentiellement basé sur des dialogues. Rien d'original, mais rien de mauvais non plus.

Pas de bonus, seulement la bande annonce : un peu léger.

Visuel recto de la jaquette assez sympa, le tout dans un boitier Amaray transparent permettant de voir le chapitrage. Que du classique en somme.
La sérigraphie, même avec un rond central imprimé, n'est pas très jolie : elle représente une tomate sur fond de vitrail.

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