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Titre
:
Vicky Cristina Barcelona
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
05/01/2011
Cette critique a été
visitée
229 fois.
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Editeur : Warner Home Vidéo
Année de sortie au cinéma : 2008
Date de sortie du DVD : 08/04/2009
Durée du film : 97 minutes
Réalisateur: Woody Allen
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Résumé :
Vicky et Cristina sont d'excellentes amies, avec des visions diamétralement opposées de l'amour : la première est une femme de raison, fiancée à un jeune homme respectable ; la seconde, une créature d'instincts, dénuée d'inhibitions et perpétuellement à la recherche de nouvelles expériences sexuelles et passionnelles. Lorsque Judy et Mark, deux lointains parents de Vicky, offrent de les accueillir pour l'été à Barcelone, les deux amies acceptent avec joie : Vicky pour y consacrer les derniers mois de son célibat à la poursuite d'un master ; Cristina pour goûter un changement de décor et surmonter le traumatisme de sa dernière rupture. Un soir, dans une galerie d'art, Cristina "flashe" pour le peintre Juan Antonio, bel homme à la sensualité provocante. Son intérêt redouble lorsque Judy lui murmure que Juan Antonio entretient une relation si orageuse avec son ex-femme, Maria Elena, qu'ils ont failli s'entre-tuer. Plus tard, au restaurant, Juan Antonio aborde Vicky et Cristina avec une proposition des plus directes : s'envoler avec lui pour Oviedo, consacrer le week-end à explorer les beautés de la ville, à boire du bon vin et à faire l'amour. Vicky est horrifiée ; Cristina, ravie, la persuade de tenter l'aventure...
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| Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
 
(7.5/10) |
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Voilà ce que l'on pourrait appeler une sucrerie dans la filmographie tourmentée de Woody Allen, sucrerie certes, mais acidulée malgré tout.
Cette ballade barcelonaise à cœur ouvert nous fait découvrir deux jeunes femmes à la sexualité différente sur les apparences. Un artiste espagnol leur propose de "débrider" tout cela de manière fort peu conventionnelle mais directe, une manière pour notre réalisateur d'opposer la vieille europe libérale à la très prude Amérique engoncée dans ses convenances. Ces désirs et plaisirs mélangés, cet équilibre vainement recherché entre la passion, l'amour et surtout la continuité d'un couple débouche sur un constat évident, la frustration. Certains ne peuvent trouver la stabilité qu'au travers d'une tierce personne, d'autre savent pertinemment ce qu'ils ne veulent pas, mais qu'est-ce qu'ils cherchent ?
Cette alchimie de comédiens est savamment dosée, aidée par une cité catalane très photogénique, on peut juste regretter cette voix off qui ne s'imposait pas franchement. Après l'étourdissant "No country for old men" Javier Bardem n'utilise comme seule arme que son charme et il en a bien besoin pour faire face à 3 représentantes féminines qui n'en manquent pas. Si Pénélope Cruz et Scarlett Johansson forment avec Javier Bardem le trio explosif, c'est pourtant Rebecca Hall qui vampirise le plus l'écran et surtout notre attention, être cartésienne peut finalement être bénéfique dans certaines situations.
L'œuvre de Woody Allen peut paraître assez légère au premier abord, mais les références de ce dernier permettent de dénoncer une fois de plus une faune tourmentée dans son insatiabilité. Ce film se déguste comme un bon vin, une fois bien aéré, l'attaque dénonçant une certaine jeunesse débouche sur une finale belle et complexe avec un beau potentiel.
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