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CRITIQUE DVD


DONNIE DARKO - EDITION PRESTIGE




Titre : Donnie Darko - Edition prestige

Version : Française
Auteur de la critique : romanticolor
Date de la critique : 01/01/2011

Cette critique a été visitée 167 fois. Aide

 

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Année de sortie au cinéma : 2001
Date de sortie du DVD : 21/11/2002
Durée du film : 109 minutes


Résumé : Donnie Darko n'est pas un adolescent comme les autres. Intelligent mais perturbé, il a pour ami imaginaire Frank, un lapin géant au visage effrayant. Lorsque, par miracle, Donnie échappe à la mort, Frank lui annonce que la fin du monde est proche et qu'il doit accomplir sa destinée... Rien n'est dû au hasard, seul Donnie peut agir, mais vite... car Frank le lui a dit...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Le gros problème de Richard Kelly (The Box) c’est qu’il ne sait pas finir un film, le scénario sur le papier est solide, très intriguant et même captivant comme c’est le cas pour The Box. Et c’est d’autant plus vrai pour Donnie Darko, pour un premier long métrage, c’est un vrai coup de maitre.
Mais voilà, il faut toujours que dans ses films, la fin parte forcément dans le nébuleux et le mysticisme, ce qui gâche tout ; la fin de Donnie Darko est sujette à de nombreuses théories, selon moi la plus crédible c’est une fin à « l’effet papillon », une parabole sur le destin. Si on se triture un peu plus le cerveau, on peut trouver une métaphore du 11 septembre 2001 et une critique de Bush, ça se passe en octobre 1988 avant les élections de novembre qui verront la victoire de Bush Père (qu’on voit à la télé) d’autant plus que la sœur de Donnie est pro Dukakis (démocrate). Mais cela ne tient pas trop la route car le film est sorti début 2002 en France et les attentats ont au lieu en septembre, il a donc été tourné avant les évènements.
Cette fin déçoit car pendant tous le long du film on s’attend à un final grandiose, mais ce n’est pas le cas, je dirais même que paradoxalement il choisit la facilité avec le voyage dans le temps où le rêve prémonitoire, même si la fin est volontairement nébuleuse et complexe, avec je le reconnais une certaine poésie. Cela pourrait passer pour de la facilité et une pointe de présomption du réalisateur pour qui une fin incompréhensible équivaut à un chef-d’œuvre, du coup en voulant trop en faire dans la complexité, il rate son prologue.

Pourtant Donnie Darko mérite vraiment le coup d’œil de par son ambiance rarement ressenti au cinéma, grâce notamment à sa BO très prenante et l’atmosphère lourde voulu par le réalisateur.
Le film joue sur la psychologie et le fantastique, Donnie Darko est-il schizophrène son ami imaginaire, un lapin géant qui se prénomme Frank est-il uniquement que le fruit de son esprit malade ? On s’interroge tout le long du film sur la santé mentale de cet adolescent, il y a bien sûr des indices qui indiquent qu’il est parfois déconnecté du réel (d’ailleurs soulignons la qualité d’acteur de Jake Gyllenhaal, inquiétant avec son sourire en coin lorsqu’il communique dans le vide) mais pourtant il semble être en même temps, le plus lucide de tous dans son lycée, il refuse d’accepter l’idée que le monde soit aussi simple et manichéen que voudrait inculquer certaines personnes comme Patrick Swayze, une sorte de gourou pour qui les gens se caractérisent en deux catégories, ceux qui croient en la peur et ceux qui croient en l’amour, un monde à la Candy, il y a les méchants et les gentils. Or Donnie n’acceptent pas cette vision du monde, pour lui il est impossible de cataloguer une action ou une personne aussi simplement avec uniquement deux données. Il semble être un homme lucide parmi les fous.
De même il semble avoir conscience de son état psychologique car au médecin, il parle d’un ami imaginaire et selon lui ce lapin dit des choses incohérentes notamment sur la fin du monde. Il y a de bonnes trouvailles comme la fameuse scène au cinéma où il s’interroge sur le costume ridicule de Frank (le lapin) et lui de répondre par la même question mais sur le costume d’humain de Donnie.

Bref ce mélange entre folie et fantastique est captivant jusqu’à ce que cela retombe comme un soufflet à la fin, dommage pour un scénario aussi riche mais qui manque de clarté.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

Les effets spéciaux sont minimes et plutôt réussi même si on pense à Sliders ou ce qu’on a déjà vu dans Abyss.
Concernant les images, les scènes de nuit sont très sombres, parfois trop, on met un certain temps à comprendre qui est devant nous, on notera également un léger grain.

Le 5.1 tient ses promesses dans les deux langues, même si les dialogues sont un peu trop en retrait par rapport à cette musique prenant aux tripes.
Pour changer les langues, cela passe obligatoirement par le menu.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (2/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

On accède directement au menu avec la voix off de Franck (en VF).
Concernant les bonus, on a le sentiment du travail bâclé, manque de sous-titres, des bugs, un menu fastidieux, ce qui est très rare pour cet éditeur :
- Commentaires audio de Richard Kelly (réalisateur) et de Jake Gyllenhaal (VOSTF) primordiaux pour comprendre enfin le film et effectivement le réalisateur a complexifié son film d’une façon inutile.
- Commentaires audio du casting et de l’équipe de production uniquement en VO sans aucuns sous-titres.
- 20 scènes coupées et scènes intégrales avec ou sans les commentaires du réalisateur (VOSTF) : On est obligé de regarder les scènes une à une, ce qui est très fastidieux et assez pénible lorsqu’il y a 20 scènes, aucune possibilité de voir les scènes en intégralité.
- Interview de Richard Kelly (VOSTF, 9 min 10) : Il revient sur son film et n’ajoute rien de nouveau par rapport à son commentaire audio.
- Préceptes de Jim Cunningham avec ou sans les commentaires de Linda Connie et du réalisateur (VOSTF, 5 min 40) : Les vidéos sectaires sur le bien être, que l’on peut voir dans le film avec Patrick Swayze dans le rôle du gourou. La partie 1 est diffusée en boucle au moins 5 fois de suite, un bug de l’éditeur.
- Bandes-annonces du film (VOSTF et VF) et spots TV (VOSTF)
- Filmographies des acteurs et du réalisateur jusqu’en 2002, on notera un manque d’exhaustivité, le plus flagrant par exemple est l’oublie de « Dirty Dancing » concernant Patrick Swayze, un comble.
- Le bonus caché : Les pages du livre « Philosophie du voyage dans le temps »
[ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

Boitier amaray noir, avec la jaquette reprenant l’affiche du film. Le disque entièrement sérigraphié présente le masque du lapin mais de façon très trouble.


Note finale :

  (15/20)


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Informations complémentaires :
- ce DVD possède un bonus caché

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