Comédie fantastique enthousiasmante. Un véritable hommage à un certain cinéma asiatique, notamment celui de la Shaw Brothers ou de la Golden Harvest, agrémenté d’un zest d’Indiana Jones façon Temple maudit et d’une bonne dose d’humour typique des années 80.
Prenez quelques fantômes chinois et quelques costumes à la mode Baby Cart, ajouter des combats de Kung fu, des triades, des effets spéciaux à la Buddha’s Palm, des combats aériens façon Zu, de la magie noire , voire même quelques monstres en latex (de préférence un oeil géant et une sorte de « Chewbacca » horrifique) mixez avec un ingrédient made in USA : un routier porté sur les conseils philosophiques : « Au volant je ne dépasse jamais la vitesse du regard et puis d'ailleurs tout est une question de réflexe », situez le tout à Chinatown et vous obtenez Jack Burton. Un film inclassable et complètement réjouissant.
On sent à quel point Kurt Russel s’est amusé en faisant ce film. Il est parfait dans le rôle de Jack, cet anti-héros largué au cœur de Chinatown et cerné par des comparses ou des adversaires, tous quasiment champions d’arts martiaux. Pendant que les autres combattent, lui nous gratifie d’un florilège de remarques nanardesques.
Ce film est un pur moment de bonne humeur. Un film si caractéristique de la fabuleuse décennie des 80’s avec son cortège de films de genres devenus cultes : Indiana Jones, Retour vers le futur, Le Secret de la pyramide, Les Goonies… Une époque aujourd’hui malheureusement révolue.
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