DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray
Ex : Monstres, Arthur et les minimoys

Chercher un DVD, Blu-ray parmi les 96 291 références.
Comparer les prix auprès des 22 marchands référencés.

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

CRITIQUE DVD


BATTLESTAR GALACTICA : SAISONS 1 A 4 (BLU-RAY)




Titre : Battlestar Galactica : Saisons 1 à 4 (Blu-ray)

Version : Française
Auteur de la critique : Blurayman
Date de la critique : 10/10/2010

Cette critique a été visitée 175 fois. Aide

 

Editeur : Universal Pictures Video
Année de sortie au cinéma : 2004
Date de sortie du DVD : 05/10/2010
Durée du film : 3296 minutes


Résumé : Vestige de la guerre contre les puissants robots Cylons, le vaisseau spatial Battlestar Galactica s'apprête à être transformé en musée. Alors que le commandant Adama prépare la cérémonie de désarmement du vaisseau, les 12 colonies de la galaxie subissent une attaque sans précédent. 40 ans après l'armistice, la guerre contre les Cylons est à nouveau déclarée.
Acheter ce DVD
Aucune offre pour ce DVD

 
Avis Artistique
Avis sur le film :   (9/10)

Parmi la liste toujours grandissante de séries dites "cultes", combien méritent réellement cette appellation de plus en plus galvaudée ? Elles sont probablement nombreuses mais ce n'est en tout cas pas le cas de BATTLESTAR GALACTICA, monumentale série de science-fiction et remake de la série éponyme des années 70. L'appelation remake est d'ailleurs presqu'exagérée tant cette série n'a en commun avec l'originale que son point de départ : l'attaque par les Cylons de la planète des humains et la fuite de ces derniers vers une planète légendaire appelée Terre.
Le BATTLESTAR GALACTICA des années 2000 est en effet beaucoup plus complexe que son ainé et cela sur bien des points. Les personnages tout d'abord sont beaucoup plus dévelloppés, beaucoup plus complexes qu'auparavant. Les personnages d'Apollo, Starbuck, Baltar, Adama ou encore Boomer sont présents même s'ils n'ont plus grand chose à voir avec leurs modèles. Par exemple, Starbuck est à présent une femme. Une femme qui en veut certes, mais une femme tout de même. Adama est un commandant respecté de tous mais en perpétuel conflit avec son fils pour des motifs divers. Gaïus Baltar, véritable savant superstar sur sa planète se retrouve malgré lui complice de l'annihilation de son espèce. Tout ça pour une histoire de sexe... Ayant survécu à l'holocauste, Baltar, être intelligent mais lâche, va être constament hanté par la présence de numéro 6, une envoyée Cylon particulièrement sexy. Le personnage de Starbuck, réfractaire à l'autorité, sauf à celle d'Adama tente d'oublier son sentiment de culpabilité suite à la mort de son fiancé qui était également le deuxième fils de son commandant. Et le frère de Lee "Apollo" Adama. A ces personnages viennent s'en greffer des originaux telles que La Présidente Roslin, le Colonel Tigh, le terroriste Tom Zarek (interprété par Richard Hatch, le Apollo d'origine) ou encore la fameuse numéro 6. Numéro 6 qui apparait dès les premières minutes de l'épisode pilote où on comprend tout de suite que nous ne sommes plus dans la série kitsch de la fin des années 70.
Mais ce qui frappe surtout lors du point de départ de cette série, c'est le terrible sentiment de perte que subissent les survivants suite à l'attaque massive des Cylons. Nous assistons en effet à l'éradication presque totale de l'humanitée. A peine dix pour cent de la population des différentes colonies survivent à ce génocide mené par des machines pourtant créé par l'homme. C'est dans cette ambiance de fin du monde que nous découvrons les divers personnages de cette histoire à travers le vaisseau Battlestar Galactica, véritable navire de guerre sur le point d'être démantelé. Mais étant équipé d'équipements radio "à l'ancienne", le Battlestar Galactica est le seul vaisseau à ne pas avoir été infecté par les Cylons et donc un des rares à ne pas être détruit lors de l'attaque simultanée sur les douze colonies. Mais la flotte constituée par ce vaisseau n'est toutefois pas tiré d'affaires puisqu'elle est pourchassée en permanence par les Cylons. De plus, une partie des Cylons semblent s'être infiltré parmi les survivants en ayant pris une apparence humaine.
La première saison démarre dans un sentiment d'urgence avec la fuite continuelle des survivants face aux Cylons. L'épisode "33 minutes" est à ce titre particulièrement stressant puisqu'il voit la flotte obligée d'effectuer un "saut" à chaque arrivée des Cylons toutes les 33 minutes. Le reste de la saison permet surtout de développer les relations entre les différents personnages. Certains tentent de faire face à la disparition des leurs, quand il ne s'agit pas de leur propre fin prochaine (la présidente Roslin), d'autres tentent de se rapprocher de leur famille (Adama et son fils) et une partie des survivants en vient à se demander s'ils ne seraient pas eux-mêmes des agents Cylons. Nous assistons également aux relations difficiles entre les militaires et le gouvernement représenté par la nouvelle présidente Laura Roslin. Cette saison est par ailleurs construite sur la base de deux récits parallèles. L'un se déroule au sein de la flotte des survivants, et l'autre a lieu sur Caprica où certains s'organisent face à l'occupation Cylon. Mais cette saison se termine surtout sur un cliff-hanger insoutenable et inattendu qui nous donne une envie furieuse d'enchainer sur la suite.
La deuxième saison est certainement la plus réussie de toutes puisqu'elle continue d'aborder des thèmes déjà abordés dans la saison 1. Enchainant directement après les évènements précédents, cette saison suit le groupe resté sur Caprica ainsi que la catastrophique prise de commandement du Colonel Tigh. Mais l'histoire prend un tour plus inquiétant avec l'apparition d'une seconde flotte de survivants commandée par l'Amiral Cain, une femme sans états d'âmes qui appliquent des méthodes radicalement différentes, pour ne pas dire franchement condamnables, de celles d'Adama pour commander sa flotte. Cain va par ailleurs tenter de diviser pour régner en envoyant les hommes de confiance d'Adama à des postes différents. Pas franchement mauvaise, Cain, de par ses méthodes, ne va pas se faire que des amis dans la flotte. Mais cette saison 2 va réellement trouver son point culminant dans son dernier épisode qui voit la flotte découvrir une planète habitable, avant un coup de théatre très réussi, peut-être le plus réussi de toute la série.
Sous la pression de la chaine Sci-Fi, la troisième saison est essentiellement composée d'épisodes indépendants apparement plus à même de fidéliser le public. Fausse bonne idée puisque cette saison, sans être ratée, est la moins passionnante des quatre. Après la conclusion de l'intrigue prenant place sur New Caprica, la flotte repart à la recherche de la terre un peu comme si de rien n'était. On tente de nous accrocher avec une intrigue nous dévoilant progressivement pourquoi Apollo et Starbuck sont en froid depuis la fin de la saison précédente. Nous avons également droit à la préparation du procès imminent de Gaïus Baltar dont le verdict est attendu par nombres de personnes. Nous assistons également à la disparition, puis au retour mystérieux d'un des personnages principaux qui affirme connaitre le chemin qui conduit tout droit à la terre. Et cela au moment même où certains personnages centraux découvrent leur véritable nature de Cylon...
Rapidement annoncée comme étant la dernière, la saison 4 de la série démarre sur les chapeaux de roues et les masques tombent rapidement. Les morts s'accumulent, les traitres sont éxécutés et les tentatives de renverser le gouvernement se précisent alors que la présidente agonise lentement et que Apollo décide de changer radicalement de vie professionnelle. De pilote, il décide de se lancer dans une carrière politique après avoir tenter de défendre Baltar lors de son procès. Ce même Baltar qui lui, se transforme en un espèce de leader religieux. Le traitre cherche-t-il la rédemption ou tente-t-il de tromper encore une fois son monde bien malgré lui. Mais cette saison nous présente aussi les Cylons sous un jour différent. Tous ne partagent plus le même sentiment vis-à-vis des humains et les désaccords à ce sujet apparaissent au grand jour. Certains Cylons vont rejoindre la flotte des survivants pour tenter de stopper ce qui s'annonce comme l'ultime bataille et peut-être un véritable carnage entre les deux races. Et tandis que cette ultime confrontation se dessine, tous vont devoir faire face à leur destin alors que le chemin de la terre semble se préciser.
Difficile de dire quand nous pourrons revoir une série de science-fiction de cette qualité car BATTLESTAR GALACTICA est une série au suspense, à l'émotion et à l'adrénaline unique en son genre. On s'attache aux personnages quelque soit leur "race". Les Cylons sont aussi humains, si ce n'est pas plus, que leurs créateurs. Les acteurs y trouvent pour la plupart le rôle de leur vie. Comment ne pas craquer lorsque le Commandant Adama, véritable roc, fond en larmes en découvrant l'existence d'un Cylon parmi son entourage proche ? Comment ne pas être choqué lorsque la flotte abandonne volontairement, sur ordre de la présidente, un groupe de survivants qui aurait conduit involontairement au massacre de tout les survivants ? Aucun des personnages n'est tout blanc ou tout noir dans cette remarquable série filmée à la limite du documentaire. Caméra en mouvement et grain de pellicule renforce l'aspect "vécu" de cette aventure extraordinaire qui véhicule des thèmes universels et toujours d'actualité.
A noter que deux téléfilms, RAZOR et THE PLAN existent également. RAZOR se situe pendant la saison 2 et se focalise sur la vie du vaisseau Pegasus commandé par la fameuse Amiral Cain. Nous avons ainsi droit à un deuxième point de vue concernant ce personnage tout en assistant à des passages se déroulant après la fin de son commandement et la prise de fonction de Lee Adama à bord du Pegasus. Cet épisode est réellement passionnant et s'intègre parfaitement au reste de la série.
THE PLAN est quand à lui beaucoup plus anecdotique. Réalisé par Edward J. Olmos, cet épisode revient sur le fameux plan des Cylons. Nous assistons donc à quelques évènements bien connus de la série mais vu cette fois du point de vue des Cylons. L'acteur Dean Stockwell, déjà aperçu dans un grand nombre d'épisodes de la série est cette fois très présent puisqu'il est plus ou moins clair que ce personnage semble être le plus motivé de tous concernant l'opération consistant à exterminer la race humaine. L'avantage de cette histoire est que nous assistons cette fois en détail à l'extermination des différentes colonies des humains. Mais le reste n'est que flash-backs et dialogues sur le pourquoi de l'attaque Cylon. Un peu décevant même si ce téléfilm se regarde sans ennui.
Cela n'empêche pas BATTLESTAR GALACTICA d'être dans son ensemble, et malgré une troisième saison un peu plus faible, une des meilleures séries de science-fiction, voire même une des meilleures séries jamais vues sur nos écrans.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

Mis à part le pilote filmé en argentique, tout le reste de la série a été mis en image en numérique. Nous avons donc droit à une définition volontairement sombre et granuleuse mais tout de même irréprochable.

Une VO et une VF impeccables en tout point bien que la VO s'en sorte un peu mieux que la langue de Molière. On en prend plein les oreilles durant les batailles spatiales.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (3/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

L'interactivitée sur les quatres saisons est absolument monumentale. Nous avons droit à un grand nombre de commentaires audios où apparait une photo et une couleur afin d'identifier la personne qui s'exprime à l'écran. Egalement présentes, un grand nombre de scènes coupées, une section sur la musique de la série, un retour sur les origines de la série avec la version de 1978...
Précisons que certains épisodes sont proposés en version longue.
Sincèrement, je ne sais même pas si j'ai tout visionné....

Le coffret de cette intégrale est original et bien dans le ton de la série. De forme octogonale, il est de couleur noire et représente la tête d'un cylon en gros plan.
Les quatre saisons y sont rangées côte à côte dans des livrets de même forme, de façon ingénieuse quoiqu'un peu fragile... Est également présent un livret présentant la série et ses personnages principaux devant et derrière la caméra.
Tous les disques possèdent la même sérigraphie


Note finale :

  (18/20)


Commentaires concernant cette critique

il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous



 Revenir à la page d'accueil de la rubrique critique - Retour Page Principale

Aller plus loin

Nous contacter
Signaler un bug
Partenariat | Affiliation
Souscrire aux fils RSS
Facebook-Rejoignez nous

DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013