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CRITIQUE DVD


LA BRUTE, LE COLT ET LE KARATE




Titre : La brute, le colt et le karaté

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 23/07/2010

Cette critique a été visitée 79 fois. Aide

 

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Année de sortie au cinéma : 1968
Date de sortie du DVD : 06/06/2005
Durée du film : 105 minutes


Résumé : Un spécialiste des arts martiaux se joint à un as de la gachette à la recherche d'un trésor convoité par de nombreux bandits...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Comptant parmi les premiers "western soja" mélangeant des éléments du film d'art martiaux à d'autres issus du western spaghetti pur, ce "La brute, le colt et le karaté, réalisé par Antonio Margheriti va se révéler franchement plaisant à suivre grâce à ses idées un peu folles et surprenantes dans le contexte qui vont mettre en avant un humour largement exploité, ce qui n'empêchera pas le métrage de comporter sa dose de violence, parfois teintée d'un brin de sadisme.
Le script va associer un voleur et un chinois pour une quête de renseignements sur un trésor caché par un riche marchand oriental.
D'entrée le métrage va nous présenter un de ses deux personnages principaux, Dakota, un homme passager clandestin d'un train s'arrêtant à Monterey et qui va tout de suite faire preuve de roublardise pour échapper à l'employé des chemins de fer voulant lui faire payer son billet. Nous allons juste après retrouver ce Dakota dans ses œuvres puisqu'il va s'introduire dans la banque de la ville pour y forcer astucieusement et sans bruit un coffre-fort dans lequel il aura la déconvenue de n'y trouver qu'une photo d'une jeune femme nue et de dos, fessier en avant, et il en ira de même pour les deux coffre suivants, chacun abritant une photo quelque peu osée d'une demoiselle, le réalisateur s'arrangeant de façon visuellement probante pour à chaque fois avancer une séquence présentant ces jeunes femmes en compagnie d'un riche chinois, Wang, qui semblera fortement intéressé par leur postérieur qu'il étudiera avec soin, laissant un soupçon d'érotisme bien désuet s'immiscer dans ces passages.
Dakota sera perturbé alors qu'il allait faire exploser le quatrième coffre par l'arrivée de leur propriétaire, ce chinois qui va malencontreusement périr, soufflé par l'explosion et le shérif et ses hommes ne tarderont pas à débarquer pour arrêter Dakota et l'emprisonner en attendant son jugement. Pendant ce temps-là, le neveu de Wang, un jeune homme nommé Ho Hian resté en Chine, aura de soucis avec son seigneur qui va accuser Wang d'avoir volé l'argent qui lui avait été confié pour investir aux Etats-Unis et donc va vouloir se venger sur sa famille et notamment sur la Ho Hian et sa sœur qui manqueront de peu de se faire tuer. En effet, il faudra toute la dextérité de Ho Hian, un véritable expert en arts martiaux, pour impressionner le seigneur qui va alors lui confier la mission d'aller en Amérique récupérer l'argent investi.
Ho Hian ne tardera pas à être mis au courant de l'affaire des photos et de la disparition de la fortune de Wang, peut-être volée par Dakota dont le procès l'a condamné à mort et qui attendant son exécution prévue pour le lendemain, obligeant donc Ho Hian à vouloir rencontré Dakota pour lui soutirer des informations. Ho Hian choisira de se faire emprisonner à son tour après avoir provoqué le racisme des habitants et c'est ainsi qu'il pourra avoir la version de l'histoire de Dakota, avant de s'arranger pour le soutirer à son exécution pour qu'il puisse l'aider à retrouver les quatre femmes dont les photos étaient gardées dans les coffres de la banque.
L'intrigue ne s'attardera pas sur les recherches des deux hommes pour plutôt préférer jouer avec cette idée principale certes saugrenue mais furieusement originale et amenant diverses situations comiques et plaisantes qui vont obliger Dakota et Ho Hian à vouloir examiner une partie intime des demoiselles photographiées afin d'y trouver les précieux renseignements pour autant de séquences souriantes qui mettront bien entendu en valeur l'intelligence et une certaine sagesse de Ho Hian, parfois de manière exagérée (la roulette), tandis que le réalisateur versera volontairement dans la comédie (le passage dans le train de l'anglais).
Mais bien entendu, il faudra un adversaire pour le duo et le métrage va alors avancer un bien charismatique et étrange personnage, un prédicateur fou qui va lui aussi se mettre en quête des informations détenues par les jeunes femmes, permettant ainsi au métrage de nous gratifier d'un dernier acte revenant aux sources du western spaghetti avec une violence bien présente, des fusillades graphiques et même un léger sadisme (les coups de fouet), qui contrasteront avec ces combats d'arts martiaux quelque peu ternes et basiques mais qui pourront compter sur les performances de Lieh Lo.
Le métrage va bien évidemment également jouer sur les différences de personnalité de ses deux personnages principaux, avec ce Dakota buveur, dragueur et n'hésitant pas à se servir d'armes à feu qui contrastera franchement avec l'attitude posée et réfléchie de Ho Hian qui lui préférera se battre à mains nues et sera intimidé par les femmes, alimentant de fait également l'humour du métrage en situations souriantes qui hélas ne seront pas toujours très fines.
L'interprétation est largement convaincante, dominée par un Lee Van Cleef à l'aise devant la caméra et imposant son charisme naturel, tandis que Lieh Ho sera plus passif et sa prestation vaudra en majeure partie pour ses démonstration de kung-fu, tandis que les seconds rôles seront aussi probants, avec un Julian Ugarte halluciné et une charmante Erika Blanc. La mise en scène d'Antonio Margheriti est solide, donnant une certaine ampleur à certaines séquences avec cet emploi efficient du ralenti, pour toujours conserver ce rythme vif et dynamique.
Donc, ce "La brute, le colt et le karaté" saura se montrer souriant, quelque peu graphique et porteur d'idées originales pour ainsi réussir à faire passer un bon moment à son spectateur !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans défaut notable.

La bande-son est appréciable, avec une partition musicale discrète et adaptée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ont un graphisme assez simpliste, tandis qu'en bonus, on pourra suivre une intéressante interview du journaliste Julien Sévéon qui reviendra sur le film et sur l'histoire de la "Shaw Brothers", ainsi que les bandes-annonces des titres de la collection "western" de l'éditeur.

L'affiche a un impact certain, tandis que le verso est complet mais pas foncièrement graphique, le disque se contentant de reprendre la traditionnelle étoile sur ce fond ocre, avec des logos assez discrets, tout comme les mentions qui seront peu visibles.


Note finale :

  (14/20)


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