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CRITIQUE DVD


FREEBIRD




Titre : Freebird

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 21/04/2010

Cette critique a été visitée 114 fois. Aide

 

Editeur : Emylia
Année de sortie au cinéma : 2007
Date de sortie du DVD : 20/04/2010
Durée du film : 86 minutes


Résumé : Fred (GARY STRETCH), Tyg (GEOFF BELL), Grouch (PHIL DANIELS) trois motards de Londres, quittent la ville à la recherche d’un mouvement hippie avec une ferme de cannabis dans les montagnes Galloises. Fred a fait une promesse à son vieil ami «Le Président» : quelles que soient les situations, il ne reviendrait pas les mains vides. Ce qui à été initialement conçu comme un agréable week-end à la campagne devient une véritable mission...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Premier long métrage prometteur du réalisateur britannique Jon Ivay, ce "Freebird" va prendre place dans le milieu des "biker’s" pour une comédie complètement déjantée sur fond de trip halluciné causé par la drogue qui va ici faire bien des ravages croustillants sur les protagonistes pour autant de situations délirantes, mais cela n'empêchera pas pour autant l'auteur de communiquer son attirance pour le milieu des motards ici également bien mis en avant.
Le script va laisser trois motards londoniens partir au Pays de Galles en quête d'un hippie et de sa plantation d'herbe suite à une promesse faite à un vieil ami de l'un d'eux.
Après une courte séquence d'introduction prometteuse que l'on devinera issue du final du métrage, l'intrigue va avancer son personnage central, Fred, un motard en pleine conversation avec celui qu'il va appeler "Le président" pour se remémorer des souvenirs jusqu'à ce que "Le président" demande à Fred de se rendre au Pays de Galles pour lui afin de dénicher un hippie et sa plantation d'herbe. Cette entame du métrage servira surtout à trouver un prétexte pour permettre au métrage de placer Fred, bientôt rejoint par deux amis à lui, Tyg, un autre motard rustre et costaud et Grouch, un drogué fini passant son temps à délirer en ayant des "flash-backs" quand il ne sera pas en train de rouler un pétard.
Cette présentation des trois personnages principaux sera évidemment souriante avec les délires de Grouch et l'arsenal laissé derrière eux pour être sûr de passer un week-end tranquille, entre la tonne de drogues diverses que Grouch voulait emmener et les couteaux et autres faucilles de Tyg, et le trio va pouvoir se mettre en route, laissant le réalisateur nous gratifier de plans visuellement performants de la petite bande sillonnant Londres et le verdure du Pays de Galles. Mais pendant ce temps-là, une guerre se prépare entre deux clans de motards, les Wessex ayant perdu l'un des leurs dont ils pensent qu'il a été tué par les "Chevaux de fer", ces derniers résidant comme par hasard en terre galloise.
Les Wessex vont donc fomenter un plan consistant à aller s'attaquer à leurs adversaires chez eux et ils vont donc prendre également la route pour le Pays de Galles. Le voyage sera émaillé de situations humoristiques variées et toujours bien trouvées pour laisser s'exprimer cet humour de situation entre deux divagations d'un Grouch toujours complètement allumé et à côté de la plaque, mais l'intrigue va peu à peu tisser des liens entre cette guerre entre les deux bandes même pas rivales à l'origine et le trio au détour d'un élément en apparence anodin mais qui va trouver toute sa répercussion par la suite sans être pour autant décisif.
Le réalisateur va surtout dans la première partie du métrage s'attacher à nous permettre de bien cerner les trois motards qui auront tous une personnalité propre et bien travaillée, avec par exemple les démons intérieurs d'un Fred partagé entre sa soif de liberté et la présence de sa fille dans les parages puisqu'il est lui aussi originaire du Pays de Galles , et l'auteur arrivera avec un naturel exemplaire à rendre ces trois protagonistes éminemment attachants et sympathiques dans leur indécision, leur exaltation pleine d'une joie de vivre qui se teintera sporadiquement de mélancolie et une certaine insouciance dans l'art de boire et de se droguer sous l'influence de Grouch qui va même orienter la seconde partie avec ses champignons hallucinogènes qui vont permettre à Jon Ivay d'avancer des situations définitivement hystériques et savoureuses en laissant le trio divaguer complètement et avoir un trip aussi amusant que décapant.
Ces délires hallucinogènes vont donc heureusement occulter cette guéguerre entre les deux bandes de "biker's" qui seront quand même eux aussi porteurs de situations comiques, avec ces Wessex bien pâles et mornes, presque stupides et ces "Chevaux de fer" plus dangereux et graphiques dans la tradition et donc les dialogues en gallois renforceront cette impression de malaise, ce qui nous vaudra quand même un final d'une certaine ampleur pour, en plus de transformer le voyage du trio en une remise en question fondamentale sur leur raison et façon d'être, nous faire prendre part à un bref assaut guerrier que l'on pourrait croire issu d'une film de guerre médiéval mais qui hélas ne sera pas vraiment développé comme il l'aurait mérité, question de budget certainement.
Bien entendu, les personnages joueront un rôle prépondérant dans la réussite du métrage pour nous offrir des personnalités et des développements humainement forts tout en rendant les trois protagonistes principaux foncièrement attachants et avec lesquels on aurait aimé passer encore plus de temps, faisant ainsi regretter l'arrivée du mot "fin" tellement le naturel des situations et la bonne humeur communicative fonctionnera à merveille tout au long des péripéties avancées par l'intrigue qui en plus se permettra de se jouer du spectateur en portant toujours à caution les délires hallucinés de Grouch dont certains ne seront finalement pas si irréels que cela comme autant de clins d'œil lancés par le réalisateur à son spectateur.
Le métrage respectera également par moments la tradition des films de "biker's" pour avancer de nombreux plans de route parcourues par ces motards avec des paysages pittoresques tout en mettant en valeur les grosses cylindrées sur fond de musique rock appropriée et on retrouvera même une partie du folklore stéréotypé dans l'accoutrement de ces "Chevaux de fer", sorte de "Hell's angles" gallois belliqueux et particulièrement graphiques, laissant ainsi apparaître l'attirance de Jon Ivay pour ce milieu sans pour autant que cela ne devienne le centre d'intérêt unique du film qui se concentrera bien plus sur ses personnages et leurs délires.
L'interprétation est franchement convaincante, avec trois acteurs principaux au naturel bluffant et qui sauront communier avec le spectateur lors de leurs divagations hallucinées pour exceller chacun dans un style différent, laissant à Phil Daniels le "beau rôle" de Grouch, tandis que Gary Stretch incarnera un Fred perturbé et miné par des interrogations qu'il parviendra aisément à nous faire partager. La mise en scène du réalisateur est dynamique, vive dans l'action et adaptée pour visualiser et nous faire participer aux divagations des personnages sans pour autant avoir recours à des effets psychédéliques faciles ou des effets visuels éculés, pour préférer innover dans la simplicité efficace et graphique.
Donc, ce "Freebird" nous offrira un excellent délire au sein du film de "biker's" grâce à son humour communicatif et ses situations savoureuses et désopilantes portées par des personnages naturels et foncièrement attachants !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image ne connaît pas de défaut notable.

La bande-son est convaincante avec une partition musicale rock'n'roll largement adaptée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ont un bon graphisme, tandis qu'en bonus, on pourra suivre un sympathique making-of, quelques scènes coupées ainsi qu'un imposant diaporama.

L'affiche fait son petit effet, tandis que le verso est complet et assez graphique, le disque reprenant de belle manière l'affiche avec des logos bien minimisés pour ne pas gêner et tandis que les mentions sont vraiment discrètes. Seul petit reproche, le trou central pas forcément bien placé au sein du visuel.
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Note finale :

  (14.5/20)


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