Jaquette H.R.
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Titre
:
Jours de tonnerre
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
30/11/2009
Cette critique a été
visitée
440 fois.
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Editeur : Paramount Année de sortie au cinéma : 1990 Date de sortie du DVD : 10/08/2000 Durée du film : 102 minutes Acteurs: Tom Cruise Nicole Kidman
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Résumé :
Cole Trickle (Tom Cruise) est un pilote automobile de talent qui se surpasse par l’impérieux besoin d’être le meilleur. Découvert par Tim Daland (Randy Quaid), Cole va faire équipe avec un entraîneur légendaire, Harry Hogge (Robert Duvall) pour gagner la course de Daytona 500. Mais un terrible accident se produit. Avec l’aide de la belle doctoresse (Nicole Kidman), il va ré-apprendre à se concentrer, retrouver le courage nécessaire pour courir ainsi que l’envie de gagner et de vivre.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(4/10) |
Tony Scott fait une incursion dans la course automobile, plus exactement dans les séries nascar, ici la course tactique n'est pas de mise, seul le spectaculaire importe.
Le réalisateur n'a pas son pareil pour magnifier l'ego surdimensionné de ce cher Tom Cruise, Top Gun était déjà pas mal dans le genre, Jours de Tonnerre va s'avérer encore plus pompeux dans l'égocentrisme de Super-Tom. L'arrivée de ce pilote né sur un soleil rasant nous met tout de suite dans le ton, on va nous servir la soupe de Mister-Moi-je par marmite entière. Nous suivons son inéluctable ascension de pilote, chaperonné par un impeccable Robert Duval, dans ces incessants tours de circuits au volant de bolides survitaminés. La romance futile qui nous est servie avec sa "conquête" de l'époque, Nicole Kidman, ne fait qu'enfoncer le clou sur le métier d'acteur. A savoir une femme ayant suffisamment de charisme et de classe pour se faire remarquer et un homme qui n'en fini plus d'étaler sa dentition pour accrocher la caméra. Il suffit de voir le plan final figé de la course entre ce dernier et Robert Duval pour s’en convaincre.
Nous sommes donc en présence d'un film sans grand intérêt, à l'image du circuit d'Indianapolis, on tourne en rond sur une mise en scène insipide et indigeste, seul les carambolages spectaculaires nous tirent de l'ennui d'un film formaté entièrement à la grâce de Maître Tom.
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