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Titre
:
Je suis vivant !
Version :
Française
Auteur de la critique :
flo001fg
Date de la critique :
06/10/2009
Cette critique a été
visitée
1314 fois.
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Editeur : Neo Publishing Année de sortie au cinéma : 1971 Date de sortie du DVD : 14/05/2007 Durée du film : 97 minutes
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Résumé :
Le cadavre du journaliste Gregory Moore est retrouvé sur une place de Prague et apporté à la morgue locale. Mais Moore est réellement vivant, emprisonné à l'intérieur de son corps et il se souvient comment la disparition mystérieuse de sa petite amie l'a mené sur les traces d'une conspiration terrifiante. Un journaliste qui ne donne aucun signe de vie apparent peut-il résoudre ce puzzle pervers avant qu'il ne rencontre, finalement, la véritable mort ?
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
                  
(8.5/10) |
Premier film écrit et réalisé par Aldo Lado ("Le dernier train de la nuit"), "Je suis vivant!" (aka "Malastrana" ou "La corte notte delle bambolle di vetro", aka "Short night of glass dolls") est un thriller vraiment étrange et déstabilisant. L'histoire est celle de Gregory Moore, interprété par Jean Sorel, un reporter américain, retrouvé sans signe de vie et qui essaye de se remémorer ce qu'il lui est arrivé, tout en espérant que les personnes autour de lui s’aperçoivent qu’il est en fait en vie. Le film est donc composé de longs flashbacks où l'on découvre son histoire d'amour avec la très jolie Mira Svoboda, interprétée par Barbara Bach, qui disparaîtra mystérieusement. Le journaliste mènera alors son enquête, aidé de deux amis, Jacques Versain joué par l'excellent Mario Adorf et Jessica jouée par Ingrid Thulin. L'interprétation est convaincante, mais les principaux atouts du film sont avant tout une réalisation très précise, la très belle photographie signée par Giuseppe Ruzzolini et la musique signée, par Ennio Morricone et orchestrée par Bruno Nicolai, qui joue un rôle très important pour l'ambiance du film. Le film est parsemé de personnages ou de situations bizarres, ce qui lui confère une ambiance des plus étranges. Certaines scènes sont vraiment marquantes comme par exemple celle de l'"orgie" ou encore celle de la découverte macabre du corps de Mira, nue dans le réfrigérateur, scène à la fois glauque et très belle. Malgré ses nombreuses qualités, le film n'est pas parfait et souffre légèrement d'un manque de rythme. En plus de son intrigue de thriller, "Je suis vivant!" est également une critique politique sur le pouvoir en place à cette époque en Tchécoslovaquie et sur l'absence de liberté de penser qui y régnait. La fin du film est vraiment réussie et clôture de très belle façon ce spectacle cauchemardesque.
Ce premier film D'Aldo Lado est donc une très belle réussite et une agréable surprise à redécouvrir!
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
    
(2.5/3) |
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Avis
sur le son : |
    
(1/3) |
Image d'une qualité exceptionnelle pour un film du début des années 70 mettant bien en valeur la jolie photographie du film. Format du film respecté en 1.85, en 16/9ème.
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A ce niveau là, c'est plutôt une catastrophe avec une version française inaudible, où les voix sont affreusement métallisées. Il vaut donc mieux se reporter sur le doublage anglais, qui lui est techniquement correct, mais avec un doublage très moyen... De plus, comble de tout, il n'y a pas la version italienne! Les deux pistes sont présentées en mono.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
    
(2.5/3) |
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Avis
sur les visuels : |

(1/1) |
En bonus, nous avons le droit à une présentation du film par Aldo Lado, à ses intéressants commentaires audio, à une interview de ce réalisateur italien, quelques fois un peu redondant par rapport aux commentaires audio, à une interview de l'acteur français Jean Sorel, à une fiche technique et aux filmographies d'Aldo Lado, Jean Sorel, Barbara Bach et Ingrid Thulin. En revanche, la galerie photos annoncée sur le boîtier digipack du dvd est absente...
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Splendide petit digipack 3 volets reprenant le look de la collection "Giallo" de Néo Publishing , offrant de belles photos et affiches d'époque. Sérigraphie à dominante jaune assez quelconque, mais respectant le graphisme et la couleur de la collection.
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Commentaires concernant cette critique
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