Avec Dolores Claiborne, Taylor Hackford adapte un roman de Stephen King. On se retrouve avec cette femme, Dolores Claiborne, accusée du meurtre de son employeur, Véra. Tout semble l’accabler, elle qui aurait déjà été responsable du meurtre de son mari. La force du film de Taylor Hackford est d’insister sur les relations entre Dolores et sa fille Séléna alors que le roman joue beaucoup des relations entre Dolores et Véra. Le film prend d’autant plus d’intensité que l’on voit au fur et à mesure que le film avance que le passé révèle de véritables traumas. Dolores Claiborne est un film où la psychologie des personnages est vraiment très poussée. A fortiori, les compositions de Kathy Bates, dans le rôle de cette Dolores Claiborne, victime de la vie, et de Jennifer Jason Leigh, dans le rôle de Séléna qui a réussi sa vie professionnelle mais qui est dépressive, sont tout bonnement époustouflantes. C’est étonnant qu’aucune des actrices, n’ait alors obtenu un prix d’interprétation féminine pour ce film sorti en 1995. C’est avec d’incessants flashbacks que Taylor Hackford révèle les zones d’ombre autour de son personnage principal, Dolores Claiborne. D’une durée d’environ de 2 heures, le film ne souffre pas de baisse de rythme. Voilà en tout cas une excellente adaptation d’un roman de Stephen King. Je recommande.
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