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CRITIQUE DVD


LA MOUCHE - COFFRET ULTRA COLLECTOR EDITION LIMITEE / 7 DVD




Titre : La mouche - Coffret Ultra collector édition limitée / 7 DVD

Version : Française
Auteur de la critique : nicofeel
Date de la critique : 19/12/2008

Cette critique a été visitée 273 fois. Aide

 

Editeur : 20th Century Fox
Année de sortie au cinéma : 1986
Date de sortie du DVD : 31/05/2006
Durée du film : 480 minutes


Résumé : Contient :
- La Mouche (Edition Prestige)
- La Mouche II (Edition Prestige)
- La Mouche noire
- Le Retour de la mouche
- La Malédiction de la mouche
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

La mouche noire :
Réalisé par Kurt Neumann, La mouche noire est un petit classique du cinéma d'horreur. D'ailleurs le film de Kurt Neumann est celui qui a inspiré La mouche de David Cronenberg.
La trame du film est cependant assez différente, tout comme les effets spéciaux qui sont ici très rudimentaires.
Dès le début du film, on a connaissance du meurtre d'un homme. Tout l'intérêt est alors de savoir pourquoi la belle et très équilibrée sur le plan mental Hélène Delambre a tué son époux André en passant sa tête sous un atelier hydraulique.
A partir de la 27ème minute du film commence un très long flashback où Hélène Delambre explique à son beau-frère (incarné par Vincent Price) et à un policier les événements qui ont eu lieu. Là, les événements sont comparables avec La mouche de Cronenberg. En effet, André Delambre est un scientifique qui avait créé une machine révolutionnaire "le désintégrateur - intégrateur" permettant de voyager d'un point à l'autre en peu de temps. Mais lorsque André fait l'expérience de se mettre lui-même dans sa machine, une mouche se range dans l'appareil et la fusion entre les deux a lieu.
Le film est alors intéressant car il s'apparente à un drame où Hélène Delambre tente d'aider son époux. Mais elle ne voit pas son visage qui est devenu celui d'une mouche.
L'une des images frappantes du film a lieu quand elle voit le visage de son époux.
On notera aussi une autre image marquante avec cette fois la mouche qui a un visage d'homme.
Bien ficelé, La mouche noire est un classique qui possède toujours un impact certain, même si certains effets (la représentation de l'homme mouche) sont un peu kitschs.
8/10

Le retour de la mouche :
Réalisé par l'inconnu Edward L. Bernds en 1959, Le retour de la mouche est la suite directe de La mouche noire, le classique de Kurt Neumann.
Bizarrement, alors que La mouche noire était en couleurs, ce film est en noir et blanc.
Le film débute par l'enterrement d'Hélène Delambre, qui avait quelques années auparavant été à l'origine du meurtre de son époux, devenu un homme-mouche.
Ici, les travaux d'André Delambre sont repris par son fils Philippe, qui est devenu adulte. On retrouve dans ce film François Delambre, l'oncle de Philippe, qui est incarné par Vincent Price.
En plus de prendre une trame qui rappelle pour beaucoup La mouche noire, ce film ajoute un nouvel élément intéressant : la présence d'un personnage malhonnête qui souhaite tirer les marrons du feu en profitant de la réussite de la machine révolutionnaire qu'est "le désintégrateur - intégrateur".
Le retour de la mouche n'a pas la même intensité que La mouche noire. Le film se suit mais il ne passionne pas vraiment.
L'amie de Philippe, la petite Cécile, n'a qu'un rôle de faire-valoir. On est loin de l'importance donnée au personnage d'Hélène Delambre dans La mouche noire.
Cependant, le film se suit tout de même sans souci avec ces expériences qui tournent au tragique (l'homme avec des mains de souris ; le personnage principal devenu un homme-mouche).
On notera que la fin du film, clairement optimiste, a sans nul doute inspiré La mouche 2 (la suite du film de Cronenberg).
6,5/10

La malédiction de la mouche :
Réalisé en 1965 par le très bon artisan qu'est Don Sharp (auteur entre autres de Le masque de Fu Manchu et de Raspoutine le moine fou), La malédiction de la mouche prend la suite de La mouche noire et de Le retour de la mouche.
Alors que Le retour de la mouche manquait singulièrement d'originalité, Don Sharp a le mérite de relancer cette histoire de mouche avec l'idée que les descendants de la famille Delambre ne sont pas totalement humains et ont en eux des gênes de mouche.
Par ailleurs, à l'instar de La mouche noire, La malédiction de la mouche laisse la part belle aux personnages féminins, et précisément ici au personnage de Patricia Stanley, une jeune femme qui sort d'un hôpital psychiatrique et qui a épousé un des fils Delambre qui se livre à des expériences avec le fameux téléporteur. Il y a entre Martin Delambre et son épouse Patricia un rapport assez fort.
De plus, le film nous montre le résultat d'expériences ratées, avec des anciens êtres humains, devenus des monstres, qui sont parqués comme des bêtes.
Enfin, le film de Don Sharp a un petit côté exotique qui rappelle quelque part Le masque de Fu Manchu avec les deux serviteurs asiatiques.
En somme, voilà un film d'horreur plutôt intéressant qui clôt cette histoire d'homme-mouche (avant d'avoir de nombreuses années après la version de Cronenberg).
6,5/10

La mouche :
Le film de David Cronenberg est un remake du classique de Kurt Neumann, La Mouche Noire, datant de 1958. Dans l'original, un mouche et un homme échangent leur tête.
Dans ce film, l'homme et la mouche ont fusionné génétiquement. Le savant, incarné par un très bon Jeff Goldblum, ne se transforme pas en une mouche géante mais plutôt en une créature qui n'a jusqu'alors jamais existé.
Seth Brundle se transforme progressivement sans pour autant pouvoir faire quelque chose. Il souffre d'un mal incurable. La connotation dramatique est dès lors perceptible. De ce point de vue, il n'est pas absurde de penser que la maladie dont souffre Seth Brundle s'apparente dans notre réalité au virus du sida.
Mais le problème n'est pas que physique pour le savant. S'il est inconstestable que l'allure de Seth Brundle dégoutte de plus en plus le spectateur (certaines scènes sont assez impressionnantes, comme celle où Jeff Goldblum perd ses dents, ses ongles et ses oreilles), il y a plus grave.
En effet, Seth a de plus en plus de mal à se faire comprendre de la journaliste, Veronica, dont il était tombé amoureux peu de temps avant sa téléportation. Geena Davis, incarne cette femme qui a aimé Seth et qui tente tout ce qu'elle peut pour l'aider. Mais elle ne peut rien. La partie « insecte » qui est en Seth prend progressivement le dessus sur la partie humaine. Seth s'en rend compte, il sait qu'il ne va bientôt plus pouvoir contrôler ses émotions. C'est justement dans une scène très touchante qu'il déclare à la journaliste : « J'ai peur. Aide-moi. Je t'en prie. »
Mais personne ne peut l'aider. Progressivement, le savant ne peut plus communiquer avec autrui : ni avec son ordinateur (qui ne reconnaît plus sa voix) ni avec les humains dont il faisait partie avant sa téléportation. Seth est malgré lui mis au ban de la société. De ce point de vue, sa situation fait penser au personnage Gregor Samsa dans le sublimissime roman de Kafka, La métamorphose.
Sauf que... Seth ne se laisse pas faire. Ayant appris que Veronica était enceinte de lui, il l'empêche de se faire avorter et tente de la ramener à lui.
La mouche de Cronenberg est donc un film très intéressant et ce à plus d'un titre. Le film n'est pas seulement un film d'horreur, c'est également un thriller. On peut aussi y déceler un film sur l'amour.
Ce film, qui a été l'un des plus gros succès en salles de Cronenberg (notamment grâce à des effets spéciaux qui n'ont pas pris une ride), donne l'occasion au spectateur de s'interroger sur plusieurs questions contemporaines : les rapports entre la science et l'homme, les rapports entre la maladie et l'homme, les problèmes qu'ont les gens à communiquer.
En somme, La mouche est un film d'une grande richesse et d'une grande variété sur le plan des idées. Son succès est donc très largement mérité.
9,5/10

La mouche 2 :
Suite de La mouche de David Cronenberg, La mouche 2 n’a plus aux commandes l’excellent cinéaste canadien. Cela s’en ressent au niveau de la mise en scène, le film étant beaucoup plus platement réalisé. Par ailleurs, le film en fait peut-être trop au niveau des effets gore.
La mouche 2 a beau être la suite de La mouche, il fait penser à un autre film. La mouche de David Cronenberg est un remake libre de La mouche noire. Eh bien La mouche 2 peut être vu comme un remake libre de la suite de La mouche noire (1958), à savoir Le retour de la mouche (1959). En effet, comme dans La mouche 2, la descendance directe de Seth Brundle va être amené à avoir le même destin que son père. A ceci près que la fin est différente, elle est bien plus optimiste, comme dans Le retour de la mouche.
On a beaucoup critiqué le film La mouche 2. Comme dit précédemment, ce film n’atteint pas le niveau du film de Cronenberg tant au niveau de la mise en scène que de l’intensité dramatique. Cependant, force est de constater que ce film est tout de même loin d’être mauvais. Les acteurs s’en sortent plutôt pas mal, les effets spéciaux sont bien faits et l’histoire en elle-même se suit avec un certain intérêt. En effet, la dégénérescence progressive de cet enfant devenu rapidement un adulte puis qui tend à devenir un homme-mouche, donne une certaine intensité au film.
A défaut d’être novateur et d’être très bien mis en scène, voilà un film d’horreur tout à fait acceptable, même s’il subira à jamais la comparaison avec le film de Cronenberg.
7/10


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2/3)

L'image est satisfaisante sur les trois anciens films et très bonne sur La mouche et La mouche 2.

Le son n'est pas très puissant sur les trois films anciens mais il est évidemment bien meilleur et même très bon sur La mouche et La mouche 2.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1.5/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

Sur le DVD de La mouche noire :
Rien, si ce n'est des bandes annonces.

Sur le DVD de Le retour la mouche :
Rien, si ce n'est des bandes annonces.

Sur Le DVD de La malédiction de la mouche :
Aucun bonus.

Sur les 2 DVD de La mouche :
Sur le premier DVD on a droit à un commentaire audio passionnant de David Cronenberg.
Sur le second DVD on a notamment un making of de plus de 2 heures (!) ; un documentaire "Le musée Brundle d'histoire naturelle" ; des scènes inédites ; des essais pour le film.

Sur le DVD de bonus de La mouche 2 :
un commentaire audio, un long making of, un documentaire de près d'une heure qui revient sur la sage de La mouche (films des années 50 à La mouche 2), d'autres bonus sur la musique, les effets spéciaux, une comparaison entre le storyboard et le film, une galerie de photos, des bandes annonces. Bref, beaucoup de bonnes choses pour un film mal-aimé.


Dans un coffret en plastique se trouve un téléporteur à échelle réduite. Dans ce téléporteur on a un digipack en 2 volets principaux avec d'un côté les 2 films récents de La mouche, à savoir La mouche (2 DVD, le premier DVD représentant Jeff Goldblum, le second DVD de bonus représentant La mouche) et La mouche 2 (le premier DVD représentant l'enfant, le second DVD représentant l'acteur principal à l'âge adulte) et de l'autre les films plus anciens que constituent La mouche noire (sérigraphie avec le portrait d'une mouche dont on voit en reflet une femme en train de crier), Le retour de la mouche (sérigraphie avec Vincent Price face à une mouche) et La malédiction de la mouche (sérigraphie avec l'oeil d'une mouche).
Tout ceci n'est pas forcément pratique mais les fans de packaging bien spéciaux seront comblés.


Note finale :

  (14.5/20)


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