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CRITIQUE DVD


SLAUGHTER NIGHT




Titre : Slaughter night

Version : Française
Auteur de la critique : DVDpasCher
Date de la critique : 26/11/2008

Cette critique a été visitée 40 fois. Aide

 

Editeur : M6 Vidéo
Année de sortie au cinéma : 2006
Date de sortie du DVD : 19/11/2008
Durée du film : 90 minutes


Résumé : Kristel Lodema est une étudiante dotée de pouvoirs paranormaux. Après le décès de son père, elle décide de se rendre avec des amis dans une mine de charbon désaffectée pour rechercher un ancien manuscrit sur lequel il travaillait. En reprenant l'ascenseur de la mine, celui-ci tombe en panne et le groupe se retrouve coincé...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (0/10)

DVDRAMA – Malle à malice n° 7 – Rien que pour vos yeux

Moonraker a été un énorme succès ,,,, et conjoncturellement parlant
l'opus le plus rentable de la série . La franchise est au faîte de sa gloire
et le public est satisfait du cocktail belle fille / bad guy mégalomaniaque
/ gadgets. Néanmoins, c'est ce triptyque qui reste le problème majeur
dorénavant. Depuis les épisodes de Connery et la formidable parenthèse de
Lazemby , Bond est passé du statut de véritable espion à celui d'Inspecteur
Gadget. Pour en faire la démonstration , il suffit simplement d'envisager ce
dernier sans effets spéciaux. Idem pour l'ennemi du jour qui à force de
vouloir soit conquérir le monde soit le refaçonner à son image est devenu
tellement égocentrique qu'il en est ridicule malgré lui à l'image d'un
Michel Lonsdale qui tirera bien mieux son épingle du jeu en interprétant
l'archange Gabriel chez Josianne Balasko dans Ma vie est un Enfer qu'en
surjouant Drax à outrance , jusqu'à en gâcher le potentiel,

Quelle orientation donner à 007 dans ce cas précis ? Sans compter
que Moonraker appartient aux années 70 et que si commercialement parlant,
Broccoli a voulu surfer sur les vagues à succès de Star Wars et autres Star
Trek the motion Picture , ce dernier va forcément dénaturer le personnage en
le transformant en parodie de lui même . De plus, un autre problème
apparaît. Le stock de nouvelles originales de Flemming est maintenant
épuisé, du moins les romans de Bond en propre. Casino Royale a déjà été
adapté par MGM avec Niven et Sellers et l'intrigue même de Moonraker avait
été totalement remaniée; sans compter des scénaristes légèrement en panne
d'idées au point même de proposer quelques années auparavant de mettre en
scène un jumeau de Goldfinger . Ne reste alors qu'une seule option :
effectuer une remise à jour et revenir à ce qu'était auparavant l'essence de
Bond : l'espionnage par l'intellect et non par le gadget.

L'équipe créative va alors proposer un mix basé sur le contexte
géopolitique de l'époque , dans un cadre post détente de guerre froide ,
tout en récupérant des éléments chez Flemming , non plus dans des histoires
complètes mais dans un recueil de nouvelles intitulé Rien que pour vos yeux.
On trouve ainsi des éléments en provenance dudit livre mais aussi de Vivre
et laisser mourir pour la scène d'exécution de Melina et Bond au milieu des
requins, Vu la qualité de la scène, on reste heureux qu'elle n'ait pas été
intégrée dans ce navet.

Reste à donner un continuité logique à l'écran à l'Espion qui
m'aimait, où Bond était aidé avec un certain brio par l'agent triple X
russe, Moonraker étant à prendre plus pour un délire sous ecstasy que pour
un opus vraiment sérieux , ce qui sera aisé vu l'élection récente de Reagan
à la présidence et un durcissement marqué des rapports entre USA et URSS.

De fait , l'enjeu de ce film reste une entité électronique répondant
au doux nom d'A.T.A.C qui a échoué dans des fonds marins peu hospitaliers
politiquement parlant et qui ferait bien l'affaire des Russes,,, renvoyant
quelque peu à l'intrigue d'Opération Tonnerre où des missiles à fond de cale
d'un avion volontairement coulé attisait la convoitise du Spectre.

Rien que pour vos yeux reste donc un bon cru de Bond du fait qu'il
respecte de nouveau le personnage et qu'il oublie Moonraker dans sa
narration tout en effectuant de sympathiques clins d'œil au passé de l'agent
. Il reste de bon ton de lustrer son Walter P.P.K. et de se replonger dans
cet opus.

Tout Bond qui se respecte se doit d'avoir un pré-générique marquant
et spectaculaire. On peut alors être en droit d'attendre quelque chose nous
mettant de suite dans le bain ou mieux encore d'avoir devant nos yeux une
scène d'action toute aussi gratuite que spectaculaire. On citera dans ce
sens celui presque intimiste mais ô combien efficace de Bons Baisers de
Russie ou bien encore le très bon début d'Au service secret de sa majesté
(OHMSS) qui jouait directement avec le spectateur en filmant Bond à la
manière d'un Blofeld, tout en suggestion et découverte progressive. On
pensera également à l'interminable pré-générique du Monde ne suffit pas où
Brosnan donne ses lettres de noblesse à un certain style de pilotage... dans
une démonstration maîtrisée mais beaucoup trop longue mettant en place un
rythme qui va soudainement se retrouver brisé par le générique lui même ,
erreur que ne commettra pas Meurs un autre jour qui pour la première fois
(enfin!) prolonge l'action entamée. De toute manière, certains argueront
que faire court , maîtrisé, spectaculaire et sans rupture est impossible .
Je rétorquerais qu'il suffit de repenser à l'inimaginable saut à ski de
l'Espion qui m'aimait qui se paye même le luxe de s'achever sur une note
d'humour qui sera repris en clin d'œil par Graves dans Meurs un autre jour
(pour l'anecdote, le doubleur VF de Graves est celui qui assure également le
doublage de Craig dans Casino Royale deuxième du nom) . La boucle étant
maintenant bouclée sur ce sujet, nous pouvons nous pencher sur le
pré-générique de Rien que pour vos yeux.

Le retour aux sources de la saga 007 va passer par la mise en place
d'un nouveau réalisateur attitré qui restera en poste jusqu'à la fin des
missions de Timothy Dalton. Il s'agit de John Glen qui ne sera pas inconnu
des inconditionnels puiqu'étant déjà second réalisateur dans OHMSS entre
autre et force est de reconnaître qu'il y a de l'audace dans la manière
d'inviter le spectateur dans cette nouvelle aventure. Mais avant de
poursuivre , il est de bon ton de préciser que chronologiquement parlant, si
l'on évite l'écueil Moonraker, Les diamants sont éternels devaient se
dérouler avant OHMSS.
Le barrel logo s'ouvre donc sur un cimetière et plus précisément sur
une tombe. Celle de Thérèsa Bond . Le clin d'œil et la volonté de continuité
avec les Bond précédents est alors évidente et ne peut que faire sourire de
plaisir le fan lambda. Bond est présent d'abord vu de dos, recueilli et
silencieux sur la stèle de Tracy.

Tracy qui restera à jamais et jusqu'à preuve du contraire la
meilleure JBG (James Bond Girl) de l'histoire en cela qu'elle a réussi à
dépasser cette condition première tout en donnant (en 1969!) une image
valorisante de la femme et en réussissant non seulement à se faire aimer
passionnément de Bond et à l'épouser tout en lui faisant renoncer à son
métier ! Évidemment, autant d'avancées scénaristiques et culturelles en si
peu de temps ne pouvaient être conservées et tout cette petite révolution
vola en éclat dans l'opus suivant avec une Jill St John aussi anecdotique
qu'une feuille d'arbre dans les Mystérieuses cités d'or, et vu le traitement
de la majorité des transferts de cette série sur DVD ce n'est pas peu dire!
On sourit donc , on est ravi même, d'autant plus que son nom n'avait
guère été cité depuis sa mort... bien que cet oubli sera ensuite récupéré
avec chaque nouvel interprète , de Dalton dont le mariage est souligné par
un autre ancien , Félix à la réplique assassine mais faisant un bide tant
elle est mal introduite de Marceau à Brosnan dans Le monde ne suffit pas.
Craig quant à lui n'est pas concerné puiqu'il reprend le personnage à ses
débuts de double zéro.

Moore apparaît donc triste et pensif... et accusant déjà un certain
âge qui, s'il ne sera pas incompatible avec son statut d'espion et avec les
capacités physiques qu'il démontrera par la suite , passera quand même
beaucoup plus mal quand on voudra nous faire croire qu'il parvient à
enflammer le cœur d'une patineuse d'à peine 20 printemps. D'ailleurs, il n'y
aura pas un seul plan de lui ne serait ce que torse nu dans ce film si ce
n'est brièvement alors qu'on le voyait pourtant nu et prendre son bain dans
To live and let die...
Ces considérations mesquines mises de côté , le calme de cette scène
est brisé par un curé qui annonce qu'on vient le chercher en hélicoptère ,
que prend évidemment Bond qui se doute bien que quelque chose ne vas pas
quand ce même curé exécute un signe de croix dans sa direction. Pendant ce
temps à peu de distance de là , dans le plus pur respect du fan et de la
franchise, un plan s'attarde sur un chat et sur une main le caressant au
collet. On retrouve un Blofeld avec sa tenue d'On ne vit que deux fois
mais avec le physique de Telly Savalas d'OHMSS pour souligner la continuité
avec Tracy De plus, il semble que le dit Blofeld , méchant suprême de Dr No
aux diamants sont éternels , soit sur sept aventures tout de même, porte la
minerve , preuve d'un accident ayant entraîné des séquelles depuis qu'il est
resté suspendu à une branche dans une course de Bobsleigh.
Sans jamais montrer son visage, lé réalisateur renoue avec le
Spectre de la grande époque , possédant des moyens bien à lui de se
débarrasser de ses ennemis puisqu'il électrocute le cerveau du pilote avant
de prendre les commandes de l'appareil. Bond est condamné, l'hélico se
dirigeant vers l'intérieur d'un entrepôt (la version spectaculaire de la
voiture entrant dans une grange pour ressortir dans un vol de poules?)
Occasion en or de mettre Bond en mauvaise posture dès le début du
film, de se débarrasser enfin de lui... mais l'exultation de Blofeld est
telle qu'il monologue et joue avec sa proie.

Bond de son côté, passe de la cabine passager à celle du pilote tout
en localisant la source d'émission du contrôle téléguidé et repère entre
deux poutres métalliques le câble étranger qui permet la dérivation des
commandes... et l'arrache , reprenant le contrôle de son manche.
Je sais que beaucoup diront que je vois le Caped Crusader dans tous
les films que je commente, mais comment ne pas évoquer une comparaison entre
cette séquence et celle où le Pingouin dirige la Batmobile dans les rues de
Gotham avec un Batman impuissant aux commandes? Je n'irais pas plus loin car
le final est sensiblement différent.... Hommage, copie? Qui le sait...

Bond file alors vers Blofeld et empale son fauteuil sur les patins
de l'appareil. Dans ce cours laps de temps, les masques tombent, Blofeld
perdant de sa superbe et de sa faconde pour tenter de sauver sa vie, allant
jusqu'à tenter d'acheter Bond.
La question reste de savoir comment 007 va gérer la situation ;
cette aventure ayant pour but de redéfinir le personnage pour la décennie à
venir.
La solution est radicale , Bond expédiant ad padres le malotru dans
une cheminée d'usine puis s'envolant sans un regard en arrière. Tracy est
vengée mais au delà de ce deuil , la mort de Blofeld est symbolique ,
synonyme de la fin d'une époque. Avec ce plan, on ferme la page sur les
méchants mégalomaniaques , sur les associations de criminels de l'envergure
du Spectre, sur les arcs scénaristiques inachevés comme la vengeance de Bond
(qui reviendra au premier plan dans Quantum of solace, avec une femme encore
à l'origine de ce pétage de plomb dévastateur). Avec cette mort qui précède
de quelques secondes le générique devant nos yeux ébahis de cette audace
dans l'introduction , on met fin aux adaptations de Flemming des années
60/70 pour entrer dans une nouvelle ère avec les années 80 , période phare
de l'espionnage industriel et des prémices de l'électronique (dont Octopussy
et Dangereusement vôtre) . R.I.P. Au conservatisme et bonjour au nouveau
monde.
Le générique se découvre alors avec pour la première fois la
chanteuse du titre phare montrée à l'écran par Maurice Binder afin
d'illustrer les compositions de Bill Conti.

A vouloir innover sur des bases multi-référentielles, le scénario de
ce Bond , bien qu'intéressant n'est en rien original et au risque de
contredire le livret contenu dans l'édition collector, cette mission n'a
rien de réellement palpitante . Marrant au passage de constater que chaque
dvd est toujours , je cite, l'un des films de James Bond les plus palpitants
jamais tournés. Gare à la crise cardiaque! Heureusement (?) que des navets
comme les Diamants sont éternels ou Vivre et laisser mourir permettent de
reprendre ses esprits (je vous invite d'ailleurs à vous référer aux analyses
de ces films dans les précédents papiers rédigés par votre serviteur dans
ces colonnes).
Si on excepte son début 100% original (bien que faisant référence à
une aventure passée en particulier) , la mission peut se diviser en douze
grandes étapes. Je ne suis guère partisan d'habitude du résumé succinct de
film mais cela s'impose tant ici qu'il aurait été difficile de passer à
côté. Tous ces points de scénario sont de simples métempsychoses des opus
précédents. Évidemment, cela permet à Rien que pour vos Yeux d'être un
épisode honnête mais c'est aussi pour cela qu'il ne restera pas marquant.

1.Le véritable début du film s'ouvre donc sur une mission de pêche , en
apparence, alors qu'en fait le navire dissimule une véritable ruche de
militaires aux manettes du redoutable A.T.A.C. Vous m'excuserez de ne pas
mentionner son utilité première pourtant énoncée par Roger Moore tant celle
ci semble anecdotique. Retenons pour plus de simplicité que sa disponibilité
rendue possible pour le premier venu en fait un artefact de premier plan. On
retrouvera ce désir des deux camps de mettre la main sur un objet de haute
technologie unique dans Opération Tonnerre et dans une moindre mesure dans
l'Espion qui m'aimait et l'Homme au pistolet d'or. Le côté aquatique de la
récupération de l'A.T.A.C. fera d'ailleurs pencher la balance en faveur de
Thunderball et de son avion clouée au fond de l'eau. On se doute alors que
pour aller chercher l'objet , on va nous offrir des affrontements aquatiques
à grands renforts de gus en tenue de plongée ou d'appareils sous marins .
Pas de déception de ce côté là , l'innovation étant que l'on va mixer les
deux avec efficacité dans une tenue de scaphandrier équipée de pinces
coupantes ... évoquant immanquablement l'un des sbires de Baron Samedi dans
Vivre et laisser mourir , via une bataille assez réussie dans une cabine de
train rappelant elle même Bons baisers de Russie! Bond ne serait il qu'un
éternel recyclage? La suite devrait corroborer cette hypothèse.

2.Face à un produit 100% gratuit et 100% en avance sur l'un ou l'autre des
camps, l'Occident dépêche Bond pour retrouver l'A.T.A.C et filer un tueur
mystérieux tandis que les soviétiques sont contactés pour se voir offrir le
dit appareillage à peu de frais. La guerre froide bat son plein , la détente
ayant laissé place à une nouvelle stratégie de défense contre les forces
« l'axe de Mal » . Bien que cette situation soit riche et prometteuse en
traquenards et affrontements potentiels , elle sent elle aussi le déjà vu.
Le fait que Bond doive enquêter tout en s'opposant à l'ennemi pour un objet
commun a été porté à l'écran avec Bons baisers de Russie , Operation
Tonnerre et l'Espion qui m'aimait . A ceci près qu'ici la fonction de l'ATAC
reste secondaire face à son importance primordiale (soulignée par le
dispositif de sécurité articulé autour de ce dernier : autodestruction,
gardien menotté pour ne pas quitter son poste , camouflage....)

03. Une séquence à priori heureuse permet de voir une mission archéologique
privée de son capitaine et de sa femme , assassinée sous les yeux de leur
fille. C'est l'un des rares arcs a être un tant soi peu attendu de par son
caractère brutal. La scène est forte en émotion, surtout quand Carole
Bouquet tient la robe de sa mère pleine de sang , les yeux rouges de
larmes... et de détermination. Original pour autant ? Certes non. Une sœur
tuée par le bad guy d'un autre épisode , cela ne vous rappelle rien? Ni la
volonté de vengeance qui va de pair ? Poursuivons et développons.

4.Bond est envoyé sur les traces de l'ATAC mais aussi sur celles des
assassins du fameux couple qui travaillait en sous main pour le MI:6. Le
coup du tueur mystérieux et commandité avait déjà été utilisé dans Bons
Baisers de Russie , Les diamants sont éternels (ils étaient 2 et gays, fait
encore unique aujourd'hui) ou même encore via Requin , toujours dans
L'Espion qui m'aimait voire même Moonraker . Rien de neuf de ce côté là ,
sans compter que leur exécution est toujours spectaculaire.

5. Bond arrive dans un pays chaud , l'Espagne de mémoire ou du moins un pays
ibérique, retrouve le tueur de son patron qui se fait dessouder par
l'héritière du couple, Melina. La scène est rapide et nerveuse et Bond ne
peut compter que sur lui même et un minimum de jugeote puisqu'il ne possède
aucun gadget. Le fait qu'une femme cherche la vengeance en tuant le
meurtrier présumé de l'un de ses proches avait déjà été utilisé près de 15
ans plus tôt avec les sœurs Masterson . Dans Goldfinger, la première décède
d'une mort qui restera dans les annales du cinéma. La seconde essaie alors
de se venger de Goldfinger en lui tirant dessus en montagne , puis de
nouveau en faisant capoter la mission de reconnaissance de 007 dans l'usine
de ce dernier . Le côté femme déterminée se retrouve aussi dans le passage
d'OHMSS où Tracy manipule Blofeld à son insu pour laisser toute liberté
d'agir à Bond et à son père. Nous ne sommes même pas au 1/3 du métrage et
l'auto plagiat nous assaille de toutes ses forces... ce qui donne de bons
moments, certes, mais loin d'être aussi marquants que la première fois où on
a pu les voir , dans certains cas, plusieurs décennies auparavant!

6. La poursuite en voitures sera analysée plus tard tant celle ci reste
rafraichissante et dynamite l'ancienne image de Bond.

7.Direction le MI:6 pour un nouvel ordre de mission. La cible présumée ayant
été abattue d'une flèche dans le dos par Melina (ce qui a eu comme effet
collatéral de sauver la mise à Bond) , 007 rentre au bercail et souligne que
l'argent qui devait lui être versé doit bien provenir d'un commanditaire
plus haut placé. Bond est donc de nouveau envoyé sur les traces d'un
assassin silencieux cette fois, mais redoutablement efficace et dangereux vu
la teneur de son casier judiciaire(amusons nous en passant de la corrélation
entre le portrait robot et le portrait final de l'individu sortant sur
imprimante . Heureusement qu'il n'avait pas de lunettes rondes et qu'il
n'avait pas une raie à gauche...) Le passage au MI:6 n'est pas du ressort de
l'originalité mais du passage obligé. Bernard Lee étant souffrant depuis
Moonraker, il n'a pu honorer ce tournage. En hommage (il décèdera peu de
temps après) , son rôle n'est pas pourvu et ses répliques sont partagées
entre l'éternel Q, le ministre de la défense et le chef d'état major Bill
Taner, rôle que l'on retrouvera dans Goldeneye. On notera aussi que Bond
ressort de son entretien avec Q sans aucun gadget (même si certains sont
toujours à l'essai en arrière plan à l'image de ce plâtre redoutable et de
ce parapluie peu pratique) ce qui à défaut d'être une nouveauté (dans OHMSS,
de mémoire, il n'y en avait guère plus) correspond à la nouvelle jeunesse
d'esprit que l'on veut conférer à 007 ? Nous nous attarderons plus tard sur
la présence de la Lotus.

8.007 arrive en montagne , toujours sur les basques de Locke , notre
silencieux assassin. Malheureusement, nous est également présenté la sous
JBG , comme dans la plupart des Bond. Cette dernière ne sert généralement à
rien et alourdit l'intrigue. C'était déjà le cas dans les Diamants sont
éternels avec Abondance Delaqueue (tout un programme), dans Dr No (sauf que
la JBG Andress jouait aussi le rôle de la sous JBG) , dans Opération
Tonnerre avec l'une des aides de camp du N° du jour du Spectre et j'en
passe. Bibi Dahle ne fait pas exception , sans compter un manque d'éducation
rare et un goût gériatrique assez inquiétant pour une fille de cet âge qui
se refuse à son pygmalion Kristatos (interprété par le père de Crispin
« Willard / Sac d'os/ Georges McFly » Glover) mais qui s'offre à Moore sans
résistance. .. Le décor va être le théâtre idéal des poursuites en ski ,
derrière un bobsleigh et autres joyeusetés des sports d'hiver . Le tremplin
excepté , tout ceci a pourtant déjà été filmé avec brio et par une partie de
la même équipe technique pour OHMSS. Ce qui surprenait à l'époque reste
encore spectaculaire à ce moment là., mais avec un léger arrière goût de
déjà vu. Je précise que je ne suis pas aussi difficile que j'en ai l'air,
simplement les Bond étant les plus grosses machines cinématographiques de
leur temps, il est logique qu'ils restent des maîtres étalons et non des
disciples du recyclage.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (0/3) Avis sur le son :   (0/3)

n

b

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0/1)

j

n


Note finale :

  (0/20)


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