|
|
Titre
:
Blade Runner
Version :
Française
Auteur de la critique :
romanticolor
Date de la critique :
01/10/2008
Cette critique a été
visitée
299 fois.
|
Editeur : Warner Home Vidéo Année de sortie au cinéma : 1982 Date de sortie du DVD : 29/09/1999 Durée du film : 112 minutes Réalisateur: Ridley Scott Acteurs: Harrison Ford
|
|
|
|
Résumé :
Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d'esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l'être humain. Mais suite à une révolte, ces derniers sont peu à peu retirés. Quatre d'entre eux parviennent cependant à s'échapper et à s'introduire dans Los Angeles. Un agent spécial, un blade-runner est chargé de les exterminer...
|
|
|
|
Avis
Artistique |
|
Avis
sur le film : |
(6.5/10) |
Les gens en 1982 à la sortie d’un film avec Harrison Ford s’attendaient à du Star Wars, et ils ont été extrêmement déçus, tellement qu’il fut un gros flop au cinéma. Il a atteint ses galons de film culte, grâce à la VHS que chacun se refilait, il faut dire que ce film n’est pas gâté, il a eu pas moins de cinq versions, avec ou sans voix off, avec ou sans la scène du rêve de la licorne, avec ou sans fin happy-end, ce DVD est la version de Ridley Scott c’est à dire sans la voix off de la version ciné et avec la scène de la licorne en plus.
Ce qui frappe d’emblée avec ce film, c’est son coté très années 80, malgré la vision futuriste, je m’explique, nous sommes en 2019 à Los Angeles et l’on constate que la société est très japonisante. Il faut remettre dans le contexte de l’époque, où les Américains avaient peur que le Japon devienne la première puissance mondiale, c’était l’époque où les voitures japonaises se vendaient mieux que les américaines et où des grandes entreprises américaines étaient dirigé par des Japonais (cf. aussi Die Hard qui contribue à cette idée), de plus Los Angeles est une ville avec une communauté japonaise très importante. On peut dire que 26 ans après, ils se sont plantés, certes le Japon est un pays riche mais il subit la crise surtout depuis 1997, le pays qui fait frémir les Etats-Unis en ce moment c’est la Chine, mais qui sait de quoi sera fait l’avenir ?
Malgré cela avec les vêtements et coiffures typiquement Cyndi Laupers (et pas Sanders bien qu’il faille reconnaître qu’elle chante de façon ringarde) l’ambiance glauque avec la ville constamment plongée dans la pénombre et la pluie que l’on devine polluée et plongé dans des lumières issues des publicités (là encore avec des japonaises) et le style punk fait de cette atmosphère, un décor inoubliable et culte.
Ce bon coté du film est renforcé par un scénario complexe et intelligent, avec cette question philosophique sur le sens de la vie et cette grande question (dont la réponse ne fait aucun doute avec cette version) Deckard est-il un répliquant ? Rien n’est dit, tout est suggéré.
Alors pourquoi cette note relativement faible ? C’est simple, ça manque très franchement de rythme, il y a de très nombreuses longueurs, et l’amour entre Deckard et une répliquante est très peu crédible et limite ridicule.
N’ayant vu ce film que dans cette version, peut-être que ma note sera relevée après avoir vu une autre version. Pour un film de jeunesse du réalisateur, c’est du tout bon, dommage que l’histoire vieillisse plus vite que les décors.
|
|
|
Avis
Technique |
|
Avis
sur l'image : |
(1/3) |
|
Avis
sur le son : |
(1.5/3) |
Houlà, la catastrophe, c’est un master de piètre qualité, l’image est poussiéreuse, il y a des points blancs, un léger grain, du flou à certain moment et un sautillement de l’image de droite à gauche. Tout cela ne rend pas hommage aux effets spéciaux de grandes qualités.
|
La BO de Vangelis reste mémorable malgré certains passages devenus trop soporifiques.
Niveau son, c’est basique, c’est de la stéréo, pour vous faire plaisir achetez l’édition ultime.
|
|
Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(0/3) |
|
Avis
sur les visuels : |
(0/1) |
Aucun doute de la note, c’est simple, le menu consiste en un gros W et un gros B, silencieux et avec pour unique choix le film ou les chapitres. Bref rien.
|
Ancien boîtier Warner en carton, avec une sérigraphie qui consiste à mettre le titre dans les trois langues c’est à dire : Blade Runner, Blade Runner et Blade Runner.
|
|
|
Commentaires concernant cette critique
|
- le 10/10/2008 à 11:59 par romanticolor : Merci pour ce conseil, je regarderai à l'occasion la dernière version, déjà l'image sera de meilleure qualité. - le 04/10/2008 à 08:43 par montana62 : Cette version est a jetée, par contre je te conseille la dernière version (final cut) et surtout le making of pour s'imprégner de l'ambiance très particulière du tournage. Là ou je ne suis pas d'accord avec toi, est que Scott met plus en avant la fragilité de la vie qu'une invasion économique japonaise, mais tu as le droit de ne pas aimer. - le 02/10/2008 à 12:01 par kenshiro : Merci pour cette critique. Je ne suis donc pas le seul à le trouver moyen et très surestimé ce film ...voir tous les commentaires...
si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous
|
|
|
|
|
Revenir
à la page d'accueil de la rubrique critique -
|