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Beethoven sorti en 1992 fut un immense phénomène, des quatre coins de la planète les enfants voulaient un Saint-Bernard, de ce succès gigantesque, pas moins de quatre suites (à ce jour) ont été réalisées mais seulement ces deux premiers films sont passés au cinéma et gardent les mêmes acteurs.
BEETHOVEN 7/10
Ce film représente pour moi, mon enfance, mes premiers souvenirs cinématographique et comme tous les enfants de cette époque, je voulais moi aussi un Saint-Bernard.
En le revoyant aujourd’hui avec des yeux d’adulte, je constate qu’il a quelque peu vieillit, mais la tendresse de ce film familial est toujours présente.
Un père de famille réfractaire aux chiens (dû à un traumatisme dans son enfance) se retrouve contraint d’adopter un mignon petit chiot que ses enfants adorent y compris sa femme, mais voilà un chien ça grandit et il cause pas mal de catastrophe.
Heureusement au milieu de tous ces bons sentiments, un vétérinaire malfaisant (Dean Jones, connu pour ses rôles dans des films Disney, dont les « coccinelles » et « quatre bassets pour un danois ») enlève des chiens pour procéder à des expériences scientifiques de toutes sortes et il souhaite à tout prix prendre Beethoven comme cobaye.
Nous avons donc de la comédie et de l’émotion, avec comme bémol, la représentation idéalisé de la famille américaine qui dégouline d’un peu trop de bon sentiment, mais c’était l’époque des gentils films familiaux d’ailleurs Ted le fils jouait dans la fameuse série « Notre belle-famille » et l’aînée de la famille, elle, jouait dans « Une nounou d’enfer ».
A noter aussi la présence de David Duchovny dans l’un de ses premiers rôles, il joue à la perfection un industriel véreux et arrogant.
J’ignore si c’est dû au fait qu’il m’avait enchanté lorsque j’étais enfant, mais j’arrive facilement à lui pardonner ses petits travers car le cinéma c’est aussi fait pour rêver et même si la famille Newton est irréaliste, avec cette image déjà vieille à l’époque de la mère au foyer s’occupant de l’idéal de sa famille tandis que le père avec une belle situation mais instable s’occupe des finances et apparaît comme le chef de famille, tout cela reflétant l’époque bénit de la fin de la guerre froide et avant les attentats du 11 septembre.
On passe un bon moment, idéal pour toute la famille.
BEETHOVEN 2 5/10
Après le gros succès du premier film, c’était comme une évidence d’en faire une suite, on reprend donc les mêmes (mis à part le réalisateur) et on recommence.
Dire que le scénario est tiré par les cheveux est un doux euphémisme, le père qui a déjà eu énormément de mal avec Beethoven accepte relativement facilement et sans lutte, d’en prendre quatre autres saint-Bernards alors qu’il pense à hypothéquer sa maison pour ses affaires.
Cette fois-ci nous avons un duo de méchant sans consistance, elle a beau faire la méchante avec son visage fermé, ça ne prend pas, au moins Dean Jones avait du charisme.
L’adolescence est un âge de grand changement c’est ce qui arrive pour l’aînée, non seulement elle découvre, les premiers baisers, hésite entre deux garçons (un beau gosse et un Bad boy) et en plus en une année, elle change de prénom, dans le premier film ont l’appelait Annie et là Ryce. Certainement pour permettre cette blague de bon goût que les scénaristes voulaient absolument caser : « Ryce comme Rice Krispies ? », de mauvais goût certes mais qui fait son effet visiblement car elle ne lui en tient pas rigueur bien au contraire.
On notera que l’auteur de cette blague n’est autre que Hyde de la série « That’s 70 show » dans l’un de ses tout premier rôle.
Une suite relativement fade et toujours ce problème de mièvrerie à certains moments et pourtant ils ont essayé de retranscrire l’adolescence à l’écran mais sans y réussir pleinement.
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