CLOVERFIELD a bénéficié d'un buzz énorme sur le net avant sa sortie cinéma. En effet, on ne savait pas avant cette même sortie quelle était précisemment la nature de la menace qui s'abattait sur New-York. Comme beaucoup de monde, je m'étais dis qu'une fois cet élément révélé, le film ferait une carrière correcte, sans plus. Et bien, je dois avouer que j'ai été bluffé par ce CLOVERFIELD. Ici, pas de super-héros, pas d'explications à deux balles, juste des gens comme vous et moi qui se réunissent pour faire leurs adieux à Rob, qui s'apprête à partir pour le Japon où un poste important l'attend. Ca discute, ça plaisante, Rob s'embrouille avec son ex et un certain Hub s'empare de la caméra afin d'immortaliser la soirée. Cela rend les personnages très attachants. Quand soudain...
Ici, pas le temps de se poser de questions. On ne sait pas d'où vient la créature et on s'en fiche, l'important est de sauver sa peau, ce que fait Rob mais avant tout, il décide d'aller récupérer Beth dont il est amoureux. On assiste alors à une course contre la montre avant que Manhattan soit rayé de la carte.
Les effets spéciaux, très nombreux, sont parfaitement intégrés au film et nous avons un peu l'impression d'assister réellement à un documentaire. Tous les acteurs sont parfaitement inconnus et cela renforce le coté réaliste de l'oeuvre, à la manière du PROJET BLAIR WITCH en 1999.
En résumé, un film qui secoue (dans tous les sens du terme) et qui, l'air de rien, vaut beaucoup mieux que certains films d'action sortis ces derniers temps.
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