Only you :
En 1983, Mamoru Oshii (appelé à devenir célèbre par Ghost in the shell, Patlabor 1 et 2 ou encore Avalon) réalise un long métrage qui s'intéresse à l'univers de l'une des oeuvres cultes de Rumiko Takahashi, à savoir Lamu. Il faut bien reconnaître que la patte de Mamoru Oshii est bien difficile à déceler. En effet, ce long métrage est conforme à la série Lamu. Only you nous permet donc de revoir avec plaisir la belle extraterrestre Lamu, son chéri ("darling") Ataru et ici une mystérieuse femme, nommée Elle, qui compte épouser Ataru. Le film Only you va à cent à l'heure et multiplie les gags. Ceux-ci jouent tant sur les relations entre les personnages (Lamu étant par exemple particulièrement attachée à Ataru) que sur des scènes complètement surréalistes auxquelles on a droit. Le film mélange d'ailleurs tant les lieux (on est d'abord sur terre puis dans l'espace) que les genres (le film joue sur le registre de la comédie, sur celui de la romance mais aussi sur celui du space opera). Au final, le film est très agréable à regarder car les personnages sont tous hauts en couleurs et le scénario du film est complètement déjanté. L'animation a par contre un peu vieilli. Pour les fans de Lamu, ce film reste cependant un essentiel.
7,5 / 10
Remember my love :
Réalisé en 1985 par Kazuo Yamazaki, Remember my love est un long métrage d'animation qui s'intéresse à l'univers de Lamu. Toute l'influence du concepteur de Lamu, à savoir Rumiko Takahashi est présente. Ici, on se retrouve avec un long métrage qui fait beaucoup penser à Alice au pays des merveilles avec les protagonistes de Lamu qui se retrouvent dans un monde inconnu après avoir pénétré dans un parc d'attraction. Toute l'étrangeté du manga est bien là avec par exemple un Ataru (le "darling" de Lamu) qui est transformé en hippopotame rose. Il y a aussi évidemment le mélange savoureux entre des moments comiques (qui sont un peu moins présents que dans la série), des moments de romance et des moments plus dramatiques (Lamu est formidable dans l'amour qu'elle porte à Ataru, même lorsque celui-ci n'a plus sa forme humaine). On notera qu'un étrange magicien est lui-même amoureux de Lamu. Le chara design des personnages de Lamu est pour beaucoup dans la réussite de ce long métrage : Lamu est vraiment très bien dessinée, de même par exemple que le petit Ten, etc. et les expressions des divers personnages donnent vraiment vie à ceux-ci. Les fans de Lamu seront ravis par ce long film d'animation qui demeure fort plaisant.
8 / 10
Lum the forever :
Avec Lum the forever (1986), Kazuo Yamazaki adapte à nouveau en long métrage (il avait été le réalisateur de Remember my love, le troisième film d'animation dédié à l'univers de Lamu) le manga culte de Rumiko Takahashi, l'auteur de Lamu. Cependant il faut bien avouer qu'on est assez éloigné de l'univers de Lamu. La comédie est certes toujours présente mais elle est éclipsée par une autre thématique : celle du rêve. En effet, suite à la coupure du tronc d'un cerisier, on a l'impression qu'un espace temps a été ouvert. Tous les personnages bien connus de Lamu vivent alors des événements qui semblent être du domaine du rêve. On est porté continuellement dans un monde étrange, ne sachant pas très bien si l'on se trouve dans le rêve ou la réalité. On est de ce point de vue assez proche du film d'animation Beautiful dreamer de Mamoru Oshii. Lum the forever est assez complexe, et ce d'autant plus que la narration est loin d'être linéaire. Si ce long métrage n'est pas inintéressant, il demeure à réserver à un public bien conscient qu'il ne va pas voir une oeuvre tranquille d'accès.
7,5 / 10
The final chapter :
Réalisé en 1988 par Satoshi Desaki, Lamu : the final chapter s'intéresse à l'univers de l'une des oeuvres cultes de Rumiko Takahashi, à savoir Lamu. De tous les longs métrages autour de Lamu, The final chapter est certainement celui qui est le plus proche de l'esprit de la série. En effet, ce film d'animation est un sacré délire qui mélange romance (2 couples sont mis en lumière) et humour complètement décalé. Tous les membres de la famille de Lamu sont partie prenante à ce long métrage (Lamu, ses parents, le petit Ten, le grand-père, l'arrière grand-père) qui joue beaucoup sur les liens entre Lamu et Ataru. Beaucoup de délires sont en perspective comme par exemple un défi qui s'étale sur plusieurs jours entre Lamu et Ataru et qui a comme but final la sauvegarde de la planète (qui est envahie de champignons géants !) ou encore un clone de Lamu qui est créé ! Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder The final chapter, qui donne un bon aperçu de Lamu. Cependant peut-être que ce long métrage manque peut-être par rapport à ses prédécésseurs d'une ambiance onirique.
8 / 10
Always my darling :
Lamu : always my darling est le dernier long métrage dédié à la célèbre Lamu (manga de Rumiko Takahashi). Ce film d'animation a été réalisé en 1991 par Katsuhisa Yamada. Ce film joue avant tout la carte de l'humour. On a certainement rarement été aussi proche de l'ambiance de la série avec ce mélange humour et romance. Le scénario est comme d'habitude complètement abracadabrantesque avec un Ataru qui se retrouve kidnappé par la princesse de l'univers car il est l'être le plus obsédé du monde (!) et que pour cette raison il peut ramener un philtre d'amour convoité par cette même princesse. Le film se suit avec un certain plaisir : Ataru est très drôle dans son personnage d'obsédé qui est prêt à tout pour pouvoir embrasser cette princesse de l'univers. On apprécie également les deux histoires d'amour que contient ce film. Lamu est toujours aussi craquante. On également droit à des petits bonhommes particulièrement amusants et à tous les personnages de la série Lamu. Peut-être moins original que les autres longs métrages traitant de Lamu et un peu répétitif par moments, ce Always my darling se suit avec un certain plaisir.
7 / 10
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