Auteur de films aussi remarquable que La maison de la terreur et Baiser macabre, Lamberto Bava s'offre une véritable récréation avec ce film, The torturer. Ou plutôt le réalisateur en donne pour son argent au spectateur. Disons le tout de suite : le film n'est pas une grande réussite. Le scénario est inexistant. Quant au casting, il est catastrophique sur le plan du jeu : les acteurs sont en sur-jeu constants, quant aux actrices elles on l'air d'être absentes du film, non impliquées par celui-ci. Pourtant, malgré ces nombreux défauts, The torturer s'avère plaisant. Lamberto Bava joue sur le côté voyeur du spectateur avec une formule qui fait toujours recette : offrir à celui-ci du gore et du sexe. S'inspirant de manière assez évidente d'Hostel (d'Eli Roth), Bava nous offre des scènes de torture assez bien fichues (notamment lors d'une scène très fun avec un piercing). La femme ici est un pur objet, qui est utilisée pour des scènes de sang et de sexe. Les actrices sont toutes très jolies (elles sont là pour apporter le capital charme), et au premier d'entre elles l'actrice principale, Elena Bouryka, qui joue le rôle de Ginette ! Toutes ces actrices traversent ce film qui est assez bien rythmé et qui bénéficie d'une DV assez propre. Enfin, à noter dans le film la récurrence d'un contine qui fait penser aux giallos. En somme, à défaut d'être un bon film, The torturer se suit avec un certain plaisir.
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