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CRITIQUE DVD


COFFRET LES TRESORS DE LA HAMMER VOL. 2 / 5 DVD




Titre : Coffret Les trésors de la Hammer Vol. 2 / 5 DVD

Version : Française
Auteur de la critique : nicofeel
Date de la critique : 28/02/2008

Cette critique a été visitée 294 fois. Aide

 

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Année de sortie au cinéma : 1957
Date de sortie du DVD : 11/10/2006
Durée du film : 450 minutes


Résumé : Le coffret contient: Frankenstein créa la femme / Frankenstein et le monstre de l'enfer / Le redoutable homme des neiges / Dans les griffes de la momie / La déesse des sables
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Frankenstein créa la femme :
Réalisateur numéro 1 de la célèbre firme Hammer, le grand Terence Fisher, auteur des remarquables Le cauchemar de Dracula, La malédiction des pharaons ou encore Le retour de Frankenstein, met en scène en 1967 Frankenstein créa la femme. Comme d'habitude, l'esthétique est très soignée. Mais Fisher est bien au dessus de tous les autres réallisateurs estampillés Hammer car il ajoute à ses films une considération sociale évidente. Ici, Terence Fisher critique férocement l'aristocratie par le biais des trois jeunes aristocrates que l'on voit ensemble dans le film : ces trois personnes sont présentées comme des personnes amorales, méchantes, oisives, lâches, incapables d'affronter leur culpabilité. A l'inverse de ces personnes, on retrouve un jeune paysan (qui se montre pour sa part tolérant) qui vit une histoire d'amour avec une jeune fille, Christina, difforme au niveau d'une partie du visage. Le jeune paysan va être victime d'une parodie de procès : Fisher montre bien que c'est toujours le peuple qui trinque (personnes guillotinées, femme qui se suicide par amour). Dans ce film d'horreur, on retrouve également Peter Cushing qui joue le rôle du fameux baron Victor Frankenstein. Comme d'habitude, Peter Cushing est excellent. Il est aidé en cela par un scénario complètement délirant qui va permettre à la jeune femme, auparavant difforme, de se venger. La fin du film, parfaitement en phase avec le reste du métrage, montre qu'il s'agit tout autant d'un drame que d'un film d'horreur.
Voilà un très bon film de Terence Fisher que je conseille fortement.
9/10

Frankenstein et le monstre de l'enfer :
Réalisateur numéro 1 de la célèbre firme Hammer, le grand Terence Fisher, auteur des remarquables Le cauchemar de Dracula, La malédiction des pharaons ou encore Le retour de Frankenstein, met en scène en 1974 Frankenstein et le monstre de l'enfer (le titre est d'ailleurs assez stupide car la créature en question n'a rien d'un monstre de l'enfer), qui constitue le dernier film qu'il ait tourné. Comme d'habitude, l'esthétique est très soignée. On retrouve ici une nouvelle fois le docteur Frankenstein, interprété comme toujours par Peter Cushing. Ici, Frankenstein règne en maître dans un asile. Il se retrouve avec un assistant dévoué, le jeune Simon Helder, qui est lui aussi médecin et a été interné après une parodie de procès (la justice qui est loin d'être équitable est une constante dans le cinéma de Fisher). Frankenstein bénéficie aussi de l'aide de la belle Sarah, une jeune femme muette. Le docteur Frankenstein pratique une nouvelle fois des expériences sur les morts. Ici, il redonne la vie à l'un des occupants de l'asile (lequel s'est suicidé) mais en lui donnant le corps d'une bête qui ressemble au mélange d'un gorille et d'un homme. Comme souvent, si Fisher est bien au dessus de tous les autres réalisateurs estampillés Hammer, c'est qu'il ajoute à ses films une considération sociale évidente. Ici, le monstre a consicence de ce qu'il est devenu (il se souvient des moments où il était un humain) et il souffre de sa nouvelle condition. Frankenstein a une fascination pour ce monstre. Mais surtout, ce monstre permet à Fisher de montrer que les gens rejettent et s'en prennent à ce qui est différent. La fin du film est assez pessimiste. Quoiqu'il en soit, Frankenstein et le monstre de l'enfer est une nouvelle réussite de Fisher, même si son dernier film n'est pas son meilleur.
8/10

Le redoutable homme des neiges :
Réalisé en 1957 par Val Guest, un habitué des productions de la Hammer (La marque, Le monstre), Le redoutable homme des neiges (titre assez ridicule, notamment au vu du film) est un pur film d'aventures. Dans un très beau noir et blanc, on assiste à la quête de 5 hommes qui sont partis au pays des lamas à la recherche du yéti. Un jeune Peter Cushing incarne John Rollason, un scientifique parti dans cette aventure pour le plaisir de la découverte. Mais il est bien le seul à aller dans cette aventure sans arrière-pensée. En effet, plusieurs membres de ce groupe, notamment un certain Friend, sont venus non pour une expédition scientifique mais pour des raisons commerciales. Le personnage de John Rollason est le seul qui réfléchit et qui demeure digne de confiance. Val Guest prend son temps pour nous mener sur les traces du fameux yéti. Le film est très bien mis en scène et bénéficie d'un rythme assez soutenu. La photo du film est également particulièrement soignée. Surtout, le film devient dans sa deuxième partie une sorte de film écologique par le biais de notre référent, à savoir le personnage joué par Peter Cushing. On appréciera que la fin du film soit particulièrement ouverte et nous laisse entendre que le monstre peut être un monstre intérieur : le credo du film étant alors qu'il faut vaincre ses démons intérieurs. Notons que quelques scènes sont incohérentes, ce qui n'empêche pas le film de demeurer intéressant (notamment grâce à sa deuxième partie, assez mystérieuse) : plusieurs fois, les membres du groupen sortent dehors alors qu'ils ne sont qu'en pulls ! ; le guide, Kusang, réussit à revenir sur le lieu d'origine en très peu de temps alors qu'il est sans vivre et sans matériel. Film de la Hammer plus original qu'il n'y paraît, Le redoutable homme des neiges mérite que l'on s'y attarde, même s'il met un peu de temps à devenir captivant.
7,5/10

La déesse des sables :
Réalisé par Cliff Owen en 1967, La déesse des sables est un véritable film d'aventures fantastique, qui s'éloigne donc des productions ordinaires de la célèbre firme Hammer. Ce film, qui s'appelle « The vengeance of She » en version originale est la suite de « She » avec Ursula Andress (film malheureusement non sorti en DVD à ce jour). Le film, qui fait penser à un James Bond au départ, ce que renforce d'ailleurs la bande son jazzy fort sympathique, joue à fond la carte du charme. Il faut bien reconnaître que le principal intérêt du film est de nous montrer Olinka Berova, une superbe fille de l'Est. Le film est d'ailleurs axé sur son héroïne, qui joue le rôle de Carol, une femme qui semble perdue. Elle se rend sur le bateau Le Briséis (en soutien gorge et petite culotte !) et va ensuite vivre des aventures que l'on peut qualifier de fantastiques. A noter que le film comporte quelques séquences involontairement drôles comme celle où le propriétaire du Briséis fait un super plongeon pour récupérer Carol qui est tombée à l'eau. Le film bénéficie par ailleurs d'un charme désuet, avec la transparence de l'eau sur le bateau ou encore les fonds peints censés représenter le ciel étoilé. Au final, La déesse des sables est un film d'aventures fantastiques assez plaisant, qui s'apprécie avant tout par la touche charme de la principale protagoniste, Olinka Berova.
7/10

Dans les griffes de la momie :
Auteur pour la Hammer de deux films fantastiques fort intéressants, à savoir La femme reptile et L'invasion des morts-vivants, John Gilling est chargé de la réalisation est chargé de ce film Dans les griffes de la momie, qui se déroule évidemment en Egypte et s'intéresse au monstre de la momie inauguré par la firme Universal. Il faut le reconnaître dès à présent, ce film est certainement l'un des plus faiblards de John Gilling et même de la Hammer. Le film (qui commence par une scène d'introduction bien kitsch) met énormément de temps à démarrer et semble particulièrement dérythmé. Par ailleurs, même si l'esthétique est toujours aussi soignée avec un technicolor flamboyant, on peine à se passionner pour cette histoire qui ne décolle jamais vraiment. D'autant qu'aucun des acteurs n'est vraiment charismatique. Finalement, le seul véritable intérêt du film est les meurtres que commet la momie. Ces meurtres sont assez violents (le second meurtre est quasi giallesque ; le troisième meurtre est bien sec avec un personnage qui est envoyé par la fenêtre) et en soi assez intéressants. Au final, Dans les griffes de la momie est un film quasi anecdotique de la firme Hammer, et donc parfaitement dispensable.
5,5/10


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2/3)

Une image restaurée en règle générale tout à fait convenable.

Le son en mono est lui aussi tout à fait appréciable, disponible en version française ou en version originale sous-titrée français.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Frankenstein créa la femme :
En bonus, on a droit à la bande annonce et surtout aux archives de la Hammer dédiées cette fois-ci à Peter Cushing (documentaire de 25 minutes).

Frankenstein et le monstre de l'enfer :
Un documentaire, Les archives de la Hammer, dédié cette fois aux Frankenstein de la Hammer (25 minutes) et la bande annonce du film.

Le redoutable homme des neiges :
Mis à part la bande annonce du film, on a droit à un documentaire des archives de la Hammer dédié à l'historique des studios de la Hammer.

La déesse des sables :
Rien d'autre que la bande annonce du film.

Dans les griffes de la momie :
Rien d'autre que la bande annonce.

Coffret en carton assez peu solide contenant 5 DVD en boitiers amaray : Frankenstein créa la femme ; Frankenstein et le monstre de l'enfer ; Le redoutable homme des neiges ; La déesse des sables ; Dans les griffes de la momie. Le recto du coffret représente des jaquettes de films à la verticale et en bas le titre des films. Le verso du coffret représente des affiches de films et les caractéristiques des DVD.


Note finale :

  (13.5/20)


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