Très connu des fans pour être l'un des réalisateurs habituels de la boîte de production Seduction Cinéma (qui produit des films érotiques à forte tendance lesbienne, où l'on peut voir notamment des actrices comme Misty Mundae ou Laurie Wallace), Terry West s'essaye avec Flesh for the beast au film d'horreur. Ou plutôt au film de maison hantée. Car son film montre toute une équipe de spécialistes en activité paranormale venue observer ce qui se passe dans un manoir censé être hanté. D'ailleurs, Terry West prend son temps pour poser une ambiance proche de films de maisons hantés tel que La maison du diable. Il faut dire que les citations à des films célèbres sont multiples : outre La maison du diable, on a aussi Shining ou Le projet Blair Witch. Passé la première demi-heure, le naturel de Terry West revient au galop : il en profite pour nous marteler de nombreuses scènes où des jeunes femmes peu farouches (il faut dire qu'il s'agit de succubes) se déshabillent sans qu'on leur demande. Les masques des succubes sont assez ridicules et rappellent fortement ceux du très mauvais film français La revanche des mortes vivantes. Flesh for the beast se suit sans déplaisir, au gré de la musique du guitariste américain (d'origine japonaise) Buckethead. On peut notamment apprécier une belle scène autour d'un pentagramme (je n'en dis pas plus). Le film se permet même un twist final assez sympa.
En somme, si Flesh for the beast ne brille pas par son originalité, ni par sa mise en scène ni par l'excellence de son interprétation, il demeure cependant assez sympathique à regarder.
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