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CRITIQUE DVD


THE FOUNTAIN - EDITION COLLECTOR / 2 DVD



Jaquette H.R.


Titre : The fountain - Edition collector / 2 DVD

Version : Française
Auteur de la critique : markhitler
Date de la critique : 23/12/2007

Cette critique a été visitée 328 fois. Aide

 

Editeur : TF1 Vidéo
Année de sortie au cinéma : 2006
Date de sortie du DVD : 05/07/2007
Durée du film : 96 minutes
Acteurs: Hugh Jackman


Résumé : The Fountain raconte le combat à travers les âges d'un homme pour sauver la femme qu'il aime. Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l'immortalité. Aujourd'hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi. Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l'espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire. Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques - le guerrier, le scientifique et l'explorateur - parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l'amour, la mort et la renaissance...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Entre la parution de Requiem for a dream en 1999 et The Fountain, qui sort sept ans plus tard, de l'eau a coulé sous les ponts. Visiblement, sept années, ça vous change un homme, d'autant qu'entre temps, Darren Aronofsky, très acclamé par la critique intello, a rencontré l'amour en la personne de Rachel Weisz, qui tient le rôle principal de son nouveau film avec Hugh Jackman, le Wolverine de la saga X-Men. C'est donc un cinéaste tout neuf que l'on (re)découvre avec sa nouvelle œuvre, qui s'est transformé du tout au tout, gagnant beaucoup en sagesse mais y perdant considérablement en force de frappe et en émotion. Laissant tomber la mise en scène clipesque et agressive de son précédent opus, Aronofsky fait preuve d'une majesté et d'une ampleur jusqu'alors absente de sa réalisation. Effets spéciaux clinquants tous azimuts, travellings voluptueux et photographie tape-à-l'œil répondent à l'appel, pour un résultat visuel assez curieux qui amadouera les habitués de pubs de parfums, et laissera sans doute les autres sur le carreau. C'est sur le fond que tout se complique, le meilleur côtoyant le pire ; si l'idée de départ – un homme voyageant spirituellement dans le temps pour parvenir à accepter le décès de sa femme – est vraiment géniale, ce que l'on en voit est plutôt confus. On comprend bien que le passé, 16ème siècle, est en fait un livre écrit par la jeune héroïne pour aider son mari à accepter sa mort, mettant en scène une Espagne sur le point d'imploser (métaphore du cancer qui va bientôt la gagner). L'avenir, projection rêvée de l'esprit du héros, qui se voit en astronaute du futur nourri par la fontaine de jouvence dans une 'Xibalba', nébuleuse spatiale en fin de vie, est également un moteur à l'acceptation de l'inéluctable. Cependant, les incessantes répétitions orchestrées, les retours en arrière, et les changements parfois trop brutaux d'un temps à l'autre rendent ce trip psychédélique un poil trop bordélique pour être parfaitement clair, obligeant à revoir le film pour en saisir toutes les subtilités. Car The Fountain est un film qui s'analyse, une de ces œuvres hallucinées qu'il faut décortiquer sous peine de passer à côté d'un mystère bien trop intéressant pour être évité. Le développement d'un parallèle avec des légendes mayas et d'autres, directement tirées de la Bible ancienne, ne facilite encore une fois pas la mise, mais fascine tout autant. Finalement, la où The Fountain devient le plus touchant, c'est sans doute dans l'hommage vibrant qu'il représente de la part d'un cinéaste pour sa femme, qu'il dirige somptueusement et à laquelle il tisse ce bel écrin témoin de son amour pour elle, mais également dans le message réfléchi et mature qu'il délivre. Ce sera trop peu pour certains, qui n'y verront qu'en entrelacs de vide incohérent et prétentieux, et beaucoup trop pour d'autres, qui n'y comprendront pas grand chose. Ceux qui se situeront juste entre les deux, trouveront en revanche un film bouleversant, apaisé et calme, bref, inoubliable.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (3/3) Avis sur le son :   (2/3)

Magnifique retranscription de la photographie dorée du film, agrémentée d'une définition à toute épreuve, même dans les scènes les plus sombres.


Du travail d'orfèvre, pour une oeuvre qui, d'un point de vue purement sonore, tisse une sorte d'idéal vers le haut de gamme. On regrettera simplement parfois un léger manque de consistance dans les dialogues, qui ne nuit cependant en rien à la compréhension du film.


Avis sur les bonus & l'interactivité :   (2/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

Un deuxième disque de bonus bien fourni contient toute la masse de suppléments de cette édition néanmoins standard. Notons la splendeur des menus animés par TF1 Vidéo pour l'occasion.

· MAKING-OF : ‘MORT ET RENAISSANCE’ (65’, VOST) :
Très long mais peu compact documentaire sur le tournage, divisé en 6 parts à peu près égales, qui retracent chronologiquement la production de The Fountain, de son refus par un grand studio à celui de Darren Aronofsky d’abandonner son projet, sans auto-promotion mais aussi sans véritable cheminement logique.

· DANS LA TÊTE DE DARREN (16’, MUSICAL) :
Documentaire très bien monté, qui compare film et story-board d’une seule traite, et non pas en mettant les deux images en parallèle. Bien foutu et original, ce document redonne son panache à ce genre de bonus.

· LES EFFETS VISUELS (9’, VOST) :
Module sans commentaire alternant images en animatique, tournage sur fond bleu, story-boards, effets terminés, etc. On sent bien la progression, mais on aurait apprécié le commentaire du directeur des effets visuels, pour en savoir plus sur sa recherche artistique et graphique.

· LIFE ON A SHIP (5’, MUSICAL) :
Extraordinaire clip vidéo à base d’images inédites du film, totalement finalisées pour l’occasion, et accompagnées de la splendide mélodie du film. Le montage s’apparente à un véritable voyage, c’est absolument magnifique.

· BANDES-ANNONCES DES FILMS DE DARREN ARONOFSKY (3’, VOST)

· LIEN INTERNET

L'amaray en plastique trasparent arbore une jaquette dépourvue des bordures noires du fourreau doré et en relief qui l'enrobe. Les deux disques parfaitement sérigraphiés trouvent leur place dans deux emplacements distincts, à travers lesquels est visible en transprence le très bel arrière plan qui a été conçu.
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Note finale :

  (16/20)


Commentaires concernant cette critique

- le 25/12/2007 à 16:04 par wood : Tout est dit de belle manière, c'est effectivement le genre de film que le spectateur aime ou déteste. Je l'ai vu il y a peu et je l'ai trouvé magnifique !

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Générique :
- avec Hugh Jackman

Informations complémentaires :
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