Comme à son habitude, avec Rossa venezia, le réalisateur allemand Andreas Bethmann a plus tendance à s'intéresser au physique de ses actrices qu'aux scènes horrifiques. Le film est même carrément porno par moments (d'où son appellation de porno gore) avec des scènes de fellation et de pénétration. On suit donc les pérégrinations d'une tueuse, qui après avoir tué son mari infidèle et la maîtresse de ce dernier, s'en prend à des jeunes filles qui se révèlent de pauvres victimes. Si les scènes d'horreur sont bien présentes, on regrettera un côté cheap évident dans les effets spéciaux. Et surtout le gros problème du métrage est que le mariage du porno et du gore (le premier étant d'ailleurs beaucoup trop présent) est loin d'être un succès. Le métrage est en outre beaucoup trop loin : les 2h30 du film sont vraiment très, très, très longues. En somme, un film qui est loin de m'avoir convaincu, surtout que l'aspect horrifique est repoussé au second plan.
|