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Titre
:
Requiem pour une femme romantique
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
11/12/2007
Cette critique a été
visitée
128 fois.
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Editeur : K-films Année de sortie au cinéma : 1998 Date de sortie du DVD : 27/11/2003 Durée du film : 99 minutes
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Résumé :
Une histoire d’amour comme les romantiques allemands l’exigeaient: entre Auguste 16 ans et Clemens von Brentano 30 ans, une romantique radicale et un poète pas très courageux: l’amour passionné est une aventure scandaleuse avec tous les ingrédients: fuite face à la famille et au scandale, mariage précipité, des scènes de ménage violentes et impulsives, entre lutte et confrontation, fascination et frustration, soumission et résistance. Auguste veut que l’amour et la vie se réunissent dans une poésie réelle, pure. Avec cette exigence, elle va bien plus loin que les spoètes romantiques tels que Armin, Savignys, les Grimms et Brentanos – elle devient “la femme romantique” radicale.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8/10) |
Réalisé par Dagmar Knopfel, Requiem pour une femme romantique est un pur drame romantique. On suit les relations entre deux jeunes mariés que tout oppose. D'abord, l'âge : Clemens a 30 ans alors qu'Auguste a 16 ans. Mais surtout, le comportement des deux jeunes mariés est très différent : Clemens est un poète complètement introverti alors que qu'Auguste ne demande qu'à vivre pleinement la vie. Les relations d'ailleurs deviennent rapidement tendues entre les deux mariés. Même les scènes de sexe ne suffisent plus à recoller les morceaux. Pourtant, les deux jeunes mariés s'aiment. On est bien dans le pardoxal sentiment de personnes qui ne peuvent pas vivre ensemble mais qui ne peuvent pas vivre séparés. Car Auguste est très mamoureuse de Clemens. Ce dernier se montre par contre beaucoup trop égoïste et rejette souvent la faute sur son épouse. Les sentiments sont dans le film exacerbés et le divorce, pressenti de nombreuses fois, est certes la conséquence logique de l'incompréhension de ces deux personnes mais surtout ce n'est pas la fin. D'ailleurs, la fin est purement dans la mouvance du romantisme allemand. En plus de son histoire intéressante, on notera l'excellence de nombreux beaux plans, le réalisateur ayant fait un très beau travail sur le plan esthétique (on est proche de certaines scènes de Barry Lyndon où la bougie fait office de lumière). Au final, on a droit à un beau drame romantique.
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