Wolf Creek est le premier film d'un jeune réalisateur australien. Coup d'essai et coup de maître ! Car Wolf Creek est une vraie réussite. En effet, il s'agit là d'un excellent film d'horreur. Celui-ci débute dans une ambiance tranquille où l'on voit trois jeunes (un garçon et deux filles) s'amuser avec d'autres de leurs amis. Ils quittent alors leur ville pour se rendre dans le bush australien. On est alors proche d'un film comme Pique nique à Hanging rock (le chef d'oeuvre de Peter Weir) avec une ambiance étrange lorsque les jeunes sont proches du wolf creek (cratère causé par un météorite), ambiance matérialisée par une voiture qui tombe en panne et des montres qui se sont arrêtées. La suite est la rencontre avec un autochtone qui est prêt à les aider, leur auto étant en panne. C'est alors que le cauchemar peut commencer. On est alors mis sous tension avec ce personnage très inquiétant qui va faire subir les pires atrocités à ces trois personnes. L'intérêt du métrage, et qui me semble unique dans son traitement, est de montrer la confrontation du psychopathe avec sa victime en passant d'un personnage à l'autre. Chaque personnage a en fait sa période qui lui est consacrée. De la sorte, le spectateur n'a pas de coup d'avance et se retrouve comme ces pauvres personnages. Faisant référence tantôt à Massacre à la tronçonneuse ; tantôt à Mad Max et même à Crocodile dundee dans l'aspect général du tueur, ce jeune réalisateur australien réalise une parfaite synthèse de ces films et donne au spectateur un film particulièrement éprouvant. Une excellente surprise.
|