16 blocs marque la rencontre de deux grands des films d’action, Richard Donner (l’arme fatale) derrière la caméra et Bruce Willis (Die Hard Quadrilogie) devant. On pouvait légitimement s’attendre à du grand spectacle.
Mais « 16 blocs » fait mieux que çà. Plutôt que de nous présenter Bruce Willis dans ses rôles habituels de sauveur du monde, ici nous avons à faire un policier alcoolique, blasé et fatigué. Il n’aspire qu’a une chose, rentrer chez lui… Mais, avant il doit juste faire un détour pour escorter un témoin gênant à 16 pâtés de maison du commissariat. Bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu, il va devoir tout faire pour sauver sa peau ainsi que celle de son protégé.
La prestation de Willis est remarquable, presque méconnaissable avec sa moustache, ses kilos de trop et son alcoolisme. Beaucoup plus fin qu’un Bad Boy, ici les personnages sont tourmentés et confrontés aux pires des décisions, être un bon flic, être un bon collègue … que choisir ? A noter, que tous les personnages sont bien ficelés et que l’on a pas, ici, a faire au grand méchand et au gentil.. chacun à sa part d’ombre et de lumière.
Le rythme du film est soutenu, et les cascades au cœur de New-York sont bien vues. On ne s’ennuie pas une seconde en suivant les péripéties de nos deux héros. Reste que la fin est d’un classicisme ordinaire. Bref « 16 blocs » signe le retour de Richard Donner aux films d’action et même si ça n’est pas le meilleur de sa filmographie, çà fait quand même très plaisir et on passe un très bon moment.
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