Bienvenue à Middletown, la ville où il fait bon vivre ! C’est ainsi que je me suis retrouvé invité dans cette ville au milieu de nulle part au nom judicieusement choisi mais où le destin, ce coquin, s’ennuyant sûrement un soir de match de foot, a décidé de prendre les choses en mains pour mon plus grand plaisir.
Incroyable film dont le pitch archi connu ces dernières années, à savoir croiser la vie d’une poignée de personnages le temps d’un court moment histoire de montrer que toutes nos actions ont des répercussions plus proches ou plus catastrophiques qu’on ne pourrait le croire, parvient à vous coller au fauteuil dès les premiers problèmes rencontrés par Henry Thomas (la musique tranquille et le côté anodin de la scène y sont pour quelque chose).
Il y a bien sûr Magnolia, les délires de Ritchie dans une moindre mesure, mais là , le réalisateur et scénariste nous entraîne dans 78 mn de bon cinéma (Magnolia et ses 3h s’éternisait par moment) ,sans temps mort et sans fioritures, mettant le spectateur à contribution par de petits cailloux blancs qui se révèlent vite sanglant avant de boucler le tout avec maestria en revenant au point de départ, dévoilant le mystérieux interlocuteur du dit Thomas.
Le casting, composé de brillants seconds couteaux, tous plus excellents les uns que les autres ne peut que nous conforter devant cet écheveau qui défile à vitesse grand V.
Brillant.
Comme quoi, le premier coup peut être le bon et pas forcément besoin d’une Mort Serial Killeuse à la Destination finale (qui sont pour leur part divertissants, ne nous mentons pas) pour faire réfléchir et flanquer la pétoche …
|