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Titre
:
Un élève doué - Edition 1999
Version :
Française
Auteur de la critique :
DVDpasCher
Date de la critique :
03/11/2007
Cette critique a été
visitée
584 fois.
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Editeur : Columbia / Tristar Année de sortie au cinéma : 1998 Date de sortie du DVD : 12/08/1999 Durée du film : 106 minutes Réalisateur: Bryan Singer
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Résumé :
Todd Browden, seize ans, l'un des sujets les plus doues de son lycee, est bouleverse lorsque son professeur de sociologie consacre une semaine de cours au drame de l'Holocauste. Todd decouvre soudain un drame dont il etait loin de soupconner l'ampleur. Fascine et horrifie, il poursuit ses propres recherches. Un jour il croise un vieil homme en qui il croit reconnaitre l'ancien directeur du camp de Patin, recherche pour crimes contre l'humanite, Kurt Dussander. Entre l'eleve curieux et l'ancien nazi, d'etranges relations de pouvoir vont se nouer.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8.5/10) |
Un élève doué est l’adaptation d’une nouvelle de Stephen King parue dans vre au détour d’un devoir sur l’holocauste que son voisin n’est autre qu’un ancien chef nazi responsable d’un camp d’extermination pendant la seconde guerre mondiale.
On retrouvera dans le casting certains acteurs d’X Men 2 mais ici employé avec une jubilation et un art infini. McKellen, entre autre, est bluffant en ancien nazi manipulateur (Amusant, quand on connaît l’intro du premier X Men et les conséquences que cela aura sur la vie du futur Magnéto…). Capable de jouer faiblesse gérontologique, il se révèle rapidement comme le monstre qu’il a toujours été. Brad Renfro est quant à lui étonnant dans le rôle de l’ado perturbé.
Bien qu’une grande partie de la nouvelle de base ait été supprimée pour obtenir un métrage d’une durée adaptée à un passage en salle, Singer a su garder l’ambiance lourde et palpable de l’histoire de King. Il est surprenant de voir à quel point le spectateur est pris à parti dans le subtil renversement de tendance effectuée entre les deux personnages. Qui est le dominant, le dominé ? Le flou reste entier jusqu’à la dernière minute, que ce soit dans le suicide de Düssander ou dans la nouvelle orientation qu’à laisser son influence sur la vie de Todd.
Quelques morceaux de pur bonheur dans l’interprétation quand McKellen se fait passer pour le grand père du jeune ado où quand David Schwimmer qui n’a rien vu venir, voit la véritable personnalité de ce dernier dans l’une des dernières scènes. Passionnante aussi la scène du repas de famille. L’adolescence est une période de changement à la fois physiques … mais aussi mentaux.
Le film se révèle être une analyse du processus de contamination des jeunes esprits par une intelligence aînée et pervertie tout en évoquant les horreurs de la shoah, le tout étant emprunt de thriller psychologique. McKellen, possédé par son rôle démontre qu’il est désormais loin du personnage binaire du scientifique du Shadow et qu’il peut être l’opposé malfaisant d’un futur Gandalf d’anthologie. Brillant en somme.
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